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Cérémonie d’ouverture des JO 2024 : « Dérision et moquerie du christianisme… » Le directeur artistique du spectacle nie s’être inspiré de La Cène

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Thomas Jolly s’est exprimé ce dimanche 28 juillet en réponse aux critiques de l’extrême droite pour des scènes jugées choquantes lors du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques en France.

Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a démenti dimanche 28 juillet avoir été « inspiré » par la Cène dans l’un de ses tableaux, qui a choqué l’extrême droite et l’épiscopat catholique.

« Vous ne trouverez jamais chez moi aucune envie de moquer, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Qui réaffirme aussi les valeurs de notre République (…) », a déclaré Thomas Jolly sur BFMTV. Un moment marquant de cette cérémonie a créé la polémique : intitulée « Festivité », elle débute par l’image d’un groupe à table, dont plusieurs drag-queens, rappelant la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

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La Conférence des évêques de France (CEF) a déploré samedi « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ». S’agissait-il de la Cène ? Ce n’était « pas mon inspiration », a répondu Thomas Jolly. « Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi parce que c’est le dieu de la fête (…), du vin, et père de Sequana, déesse liée au fleuve ».

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« L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe… l’Olympe… l’Olympisme », a-t-il poursuivi. A propos du tableau représentant une Marie-Antoinette décapitée (tenant sa tête dans ses bras) à la Conciergerie, il a assuré qu’il n’y avait pas « de glorification de cet instrument de mort qu’était la guillotine ». « Si on utilise notre œuvre pour régénérer (…) la division, la haine (…) et que ça continue de progresser, alors que je crois qu’on a fait un peu de paix (…), alors ce serait bien dommage », a-t-il souligné.

Malgré la polémique sur certaines séquences, la cérémonie olympique a suscité un enthousiasme quasi unanime, y compris à l’étranger. Ravi, le Comité international olympique a estimé que Thomas Jolly avait apporté plus qu’une pierre à l’édifice olympique, « une montagne ».

Avec Céline Dion, plus forte que la maladie pour chanter « L’hymne à l’amour » d’Edith Piaf, Aya Nakamura chantant au milieu de la Garde républicaine, Lady Gaga en reine de cabaret, la sublime « Marseillaise » interprétée par la chanteuse d’opéra Axelle Saint-Cirel… L’émotion et la surprise étaient au rendez-vous. Le spectacle était également une ode à la diversité, mettant les femmes à l’honneur, ainsi que la communauté LGBT+.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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