Didier Deschamps a décidé de laisser les joueurs de l’équipe de France libres d’assumer leurs positions politiques ou sociétales autour du conflit au Moyen-Orient avant le match entre les Bleus et Israël au Stade de France, jeudi 14 novembre 2024.
Pas question de se mêler de sujets extra-sportifs, Didier Deschamps se concentre sur le terrain et rien d’autre. Interrogé ce jeudi sur le contexte très particulier et très tendu autour du prochain France-Israël, le 14 novembre à Sant-Denis, l’entraîneur français a assuré qu’il n’avait pas participé au choix d’organiser ce match au Stade de France sans jauge de spectateurs. .
« Je ne sais pas si c’était la meilleure solution. Je sais que l’on peut m’accorder, souvent à tort, des pouvoirs que je n’ai pas. Ce n’est pas de ma responsabilité », a clairement indiqué le technicien lors de sa visite en conférence de presse. « Vous pouvez poser la question au président Diallo. C’est une évidence par rapport au ministère et à l’État.
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« Ça doit rester un match de football »
Soucieux de se concentrer uniquement sur l’athlète, l’équipe de France ayant besoin d’un point en deux matches pour assurer sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des nations, Didier Deschamps n’a pas souhaité commenter la décision des pouvoirs publics et de la FFF. Pas le désir mais pas le pouvoir non plus.
« Est-ce que c’est bon ou pas bon… ce que je peux dire en tout cas, c’est que cela doit rester un match de football, sans ignorer ou ignorer un contexte politique très tendu. Mais cela doit rester un match de football. Après, si c’est bien ou pas bien, tout le monde… Je ne suis pas là pour juger. Je n’ai pas mon mot à dire. de l’évolution des différentes discussions qui ont pu avoir lieu. Et à un moment, c’est enregistré, c’est tout. Je ne fais pas partie de ce processus décisionnel.
Pas de bannissement de Deschamps
Relancé sur l’éventuel engagement politique de certains joueurs français en marge du duel contre Israël, en soutien à la Palestine, Didier Deschamps a confirmé qu’il ne leur avait pas donné la moindre consigne. Ce n’est pas à lui de leur interdire de s’exprimer sur les réseaux sociaux. Son seul souci est leur comportement en tant que membre de l’équipe de France.
« Les joueurs qui sont en équipe de France, après je sais que c’est leur génération parce que tu peux me chercher même si je sais qu’il y a des faux comptes. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux. C’est toujours pareil, sur certains sujets tu vas « Ils disent qu’ils doivent s’exprimer et d’autres diront que non, ils n’ont pas besoin de parler de ça. Ils sont des citoyens », a poursuivi le patron des Bleus devant les journalistes. « Je dois m’en assurer… Evidemment, quand ils sont ici et qu’ils représentent ou portent le maillot de l’équipe de France… Je n’y vais pas, sinon on pourrait me blâmer. Mais je ne veux pas, je Je ne vais pas le dire en leur disant qu’ils peuvent parler de ça mais pas de ça. »
Et le sélectionneur de l’équipe de France de préciser : « Pouvoir sensibiliser, parce qu’aujourd’hui il y a des sujets très très très très très très très sensibles… Voilà. Tout le monde est bien conscient de ça. Est-ce-est-ce mauvais ou est-ce bien ? Il y en aura pour tout le monde. En tant que citoyens, ils ont la liberté de s’exprimer. Certains l’ont fait, ce n’est pas bien… chacun a ses propres convictions. Je ne préfère pas. Mais voilà, de ma part et de celle de l’institution, c’est-à-dire de ma part le Président, il n’y aura pas et il ne peut pas y avoir d’interdiction, mais évidemment le contexte est très compliqué.