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Cela pourrait sauver des millions de vies !

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Se faire vacciner contre la coqueluche, le tétanos ou la grippe n’a rien d’extraordinaire. Se faire vacciner contre le cancer, en revanche, c’est une autre histoire. Les chercheurs de BioNTech viennent d’annoncer le lancement de la phase d’essai d’un vaccin contre le cancer du poumon chez des patients. Vers une révolution ?

Le cancer du poumon est la première cause de mortalité liée au cancer dans le monde. Chaque année, 1,8 million de patients succombent à cette maladie, dont la forme la plus courante est le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Malgré les progrès de la médecine, le taux de mortalité reste élevé pour les formes avancées de la maladie : il faut compter entre 5 et 25 % de survie pour le stade III, et moins de 1 % pour le stade IV, rapporte l’Institut H. Hartmann de radiothérapie et de radiochirurgie.

Un vaccin à ARNm, comme celui contre le Covid-19

L’annonce des premiers essais cliniques d’un nouveau vaccin basé surARN messagerARN messager (ARNm) baptisé BNT116 et développé par BioNTech représente donc un espoir majeur. Ce vaccin utilise la technologie de l’ARNm, similaire à celle utilisée pour les vaccins contre COVID-19[feminineCOVID-19[feminine. Il fonctionne en présentant des marqueurs spécifiques de la tumeurtumeur (antigènesantigènes) À système immunitairesystème immunitaireLe médicament est alors préparé à cibler et éliminer les cellules cancéreuses qui expriment ces marqueurs. Cette approche vise à renforcer la réponse immunitaire contre le cancer tout en épargnant les cellules saines, contrairement à la chimiothérapie. Une véritable révolution dans le traitement du cancer du poumon.

Le premier essai clinique de phase 1 du vaccin BNT116 a été lancé dans 34 centres de recherche répartis dans sept pays : le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, la Hongrie, la Pologne, l’Espagne et la Turquie. Environ 130 patients participeront à l’essai, dont 20 au Royaume-Uni. Les chercheurs espèrent que le vaccin, en complément des traitements d’immunothérapie existants, pourra améliorer considérablement les taux de survie. Les prochaines étapes comprennent des essais cliniques de phase 2 et 3, avec pour objectif ultime de déployer le vaccin à l’échelle mondiale, sauvant ainsi des milliers de vies chaque année.

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