« Cela ne se fera pas en un claquement de doigts », la reconstruction traversera des « moments difficiles » selon De Zerbi
Après le nul de l’OM à domicile contre Angers ce vendredi en ouverture de la 7e journée de Ligue 1 (1-1), Roberto De Zerbi accepte les critiques sur le jeu marseillais, mais rappelle que l’état d’esprit est le même au sein de son groupe.
Les semaines passent et les résultats se dégradent pour l’OM. Après un excellent début de saison, les Phocéens restent sur deux contre-performances de suite en Ligue 1. Battus par Strasbourg le week-end dernier (0-1), les joueurs de Roberto De Zerbi ont été tenus en échec vendredi à domicile par Angers (1- 1), dernier du championnat, et traverse sa première période creuse depuis l’arrivée du technicien italien cet été.
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La rencontre aurait pu tourner au vinaigre avec l’expulsion de Neal Maupay, mais l’OM n’a pas pu aller chercher la victoire face à une équipe qui n’a pas encore triomphé cette saison. Une prestation inquiétante qui a conduit à une bronca du Vélodrome, quelques semaines après un match nul contre Reims sur le même terrain. Après une nouvelle déception, l’entraîneur marseillais a rappelé que son équipe était « en colère » mais restait « en construction ».
Un groupe toujours « sérieux » qui doit travailler
« Il y a cette défaite à Strasbourg, ce nul ce soir, même si on fait un bon début de saison. J’ai une totale confiance en mes joueurs, a confié Roberto De Zerbi en conférence de presse. Ce sont des temps difficiles. Les moments de ce match auraient pu se dérouler différemment. Cela ne se fait pas en un clin d’œil, les changements sont difficiles à opérer.
Euphoriques après leur victoire dans les dernières secondes sur la pelouse de l’OL – qui avait provoqué de nombreuses surprises – les Marseillais tiraient un peu plus la langue et passaient complètement à côté de leur match. « Désolé » pour les supporters, l’entraîneur de l’OM « a accepté les compliments après les bons résultats, il faut désormais accepter les critiques ».
« Il faut être conscient qu’on essaie de construire un grand Marseille et que cela n’arrive pas d’un coup. Il faut vivre des matches comme celui de Strasbourg et celui de ce (vendredi) soir », a-t-il poursuivi. « Les épisodes ne se passent pas dans notre sens, certains joueurs décisifs ne sont pas en forme et n’ont pas joué leur meilleur match (Luis Henrique, Greenwood, Hojbjerg). Ils ont été un peu imprécis dans leurs premiers gestes. Mais on aurait quand même pu gagner et on aurait dû gagner de toute façon. » Après la pause, Marseille ira à Montpellier pour se remettre sur les rails. Il le faut, car ensuite c’est le PSG qui viendra au Vélodrome pour le Championnat Classique. le 27 octobre.
