Alexandra pousse son chariot dans les rayons de fournitures scolaires de l’hypermarché Carrefour Lingostière à Nice, une liste de courses en main. « J’ai du mal avec le cahier d’exercices pratiques »souffle cette maman de trois enfants qui entrera dans quelques jours en classe de terminale de maternelle, CE1 et CM1.
Pour cette nouvelle année scolaire, elle estime le budget à 150 euros pour chacun des deux enfants entrant à l’école primaire. « À la maternelle, à part le chemisier, il n’y a pas grand-chose à acheter », ajoute-t-elle alors que son plus jeune, assis dans le porte-bébé du chariot, s’impatiente. « Ok maman, on a tout ? On peut y aller ? »
Distribuer des fournitures scolaires gratuites aux écoliers à la rentrée, comme dans certaines autres villes de France, ça, c’est une bonne idée !
Un passage en caisse à 500 euros
Fatih et Ilkner, également parents de trois enfants, dont l’un entre en sixième, s’attendent à recevoir une allocation d’environ 500 euros.
« À Menton, où nous habitons, il n’y a pas de très grands magasins comme ici à Nice, où les prix sont plus abordables. Si la ville proposait des fournitures scolaires, ce serait vraiment bien. »réagit Fatih, le père.
« À l’université aussi ! »
« Tout le monde aurait le même équipement. Ce serait mieux. Cela ne ferait aucune différence entre les enfants.ajoute Ilkner, son épouse, qui est à l’affût des bonnes affaires. Avec un enfant qui entre en CP et l’autre au collège, nous devons acheter de nouveaux cartables. Quand ils ont Pikachu dessus, c’est évidemment un peu plus cher. »
Des fournitures scolaires gratuites, pourquoi pas au collège aussi ? Stéphane, père de deux ados qui entrent en 6e et en 3e, s’inscrit, même s’il s’attend à débourser 200 euros par enfant au moment de passer à la caisse. « cartable inclus ».
« À l’université, il faut du matériel spécifique, comme la calculatrice la plus récente, qui coûte un peu plus cher », ajoute le père qui habite Saint-Laurent-du-Var.