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« Cela me rappelle Les Feux de l’Amour », ironise Fabien Roussel.


La nomination d’un Premier ministre est à nouveau reportée sine dieLe secrétaire national du PCF a jugé mercredi soir sur BFMTV que les Français étaient en train de « se détourner de cette mauvaise série ».

Le mystère est total. Deux mois après les élections législatives, convoquées par Emmanuel Macron dans la foulée des élections européennes, le président de la République s’enlise dans sa quête d’un Premier ministre qui ne serait pas censuré à sa prise de fonctions. Alors que chaque jour apporte son lot de rumeurs – ou de ballons d’essai distillés aux médias -, la séquence politique s’éternise. Pire, aucune issue crédible ne semble se dessiner. Une attente qui commence à exaspérer la classe politique, et notamment le chef des communistes. Invité mercredi soir sur BFMTV, Fabien Roussel s’est dit proche de « beaucoup de Français » OMS « commence à rire dans ce cinéma » et « pour se détourner de cette mauvaise passe. »

Une lassitude qui pousse l’ancien député du Nord à faire le lien entre l’impasse gouvernementale et un feuilleton diffusé depuis 1973 aux Etats-Unis : « Cela me rappelle le Les jeunes et les agités.” « Il se passe quelque chose dans chaque épisode. Si vous en manquez deux ou trois et que vous recommencez la série, vous avez l’impression de n’avoir rien raté et d’être toujours au même point », a plaisanté l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2022. Les cotes des prétendants à la rue de Varenne peuvent varier au fil des heures, mais Fabien Roussel a jugé, comme dans un feuilleton, que « Chaque jour, il y a un nouvel épisode, il se passe quelque chose. Mais vous pouvez éteindre la télévision pendant quelques jours et vous vous rendez compte que vous en êtes toujours au même point. » il a continué, continuant la métaphore.

« C’est un peu comme se moquer du monde »

Si l’alliance du Nouveau Front populaire (NFP), qui dispose du plus grand nombre de sièges au Palais Bourbon sans majorité absolue, a également testé plusieurs noms (Huguette Bello, Laurence Tubiana…) avant de s’entendre après deux semaines sur Lucie Castets, le leader communiste juge que la gauche « on s’est vraiment moqué de moi » pour cette période… finalement assez courte en comparaison. Des critiques qu’il juge injustes au regard du temps (51 jours) que met Emmanuel Macron à trouver le successeur de Gabriel Attal. « Tout le monde se pose la question : pourquoi l’Assemblée nationale a-t-elle été dissoute brutalement en juin, à la veille des Jeux olympiques, et pourquoi avoir attendu deux mois pour nommer un Premier ministre ? »Fabien Roussel s’est indigné. Il a lancé une dernière flèche au président : « C’est un peu une parodie du monde, quand même. »

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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