Divertissement

« Cela fait deux ans qu’il suit un traitement », réagit son avocat

Nicolas Bedos a été condamné ce mardi à un an de prison dont six mois avec sursis avec sursis et à une obligation de soins. La peine de six mois sera purgée à domicile, sous surveillance électronique. Les juges ont également imposé une obligation de prise en charge addictologique et psychologique, une interdiction d’entrer en contact avec les deux victimes, et ont demandé que l’acteur soit inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

« Nous avons fait appel de cette décision, je tiens donc à préciser qu’à ce jour Nicolas Bedos est toujours présumé innocent », réagit Me Minkowski, l’avocat du cinéaste sur « C à Vous », sur France 5, mardi, qui considère cette condamnation  » humiliant » et « disproportionné ». « Je pense que nous voulions faire un exemple. On n’a pas jugé Nicolas Bedos pour ce qu’il a fait mais pour ce qu’il est, car c’est une personnalité. »

Une phrase cohérente

Si Me Minkowski conteste la sentence, elle la juge néanmoins cohérente, « puisque, en réalité, il était en état d’alcool lorsqu’il était dans cette discothèque ». « Il suit un traitement depuis deux ans. Il est très lucide à ce sujet, il s’est excusé à plusieurs reprises sur le fait que ce comportement ivre aurait pu provoquer des comportements inappropriés et offenser des personnes. »

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Il a été reconnu coupable d’agression sexuelle commise par une personne en état d’ébriété manifeste pour des faits survenus en 2023 : une femme accusait le réalisateur de s’être avancé vers elle, tête baissée avant d’étendre sa main droite jusqu’au niveau de son pénis, par-dessus son jean, dans la nuit du 1er au 2 juin 2023. Une autre femme, serveuse dans un bar parisien, a raconté au tribunal que Nicolas Bedos l’avait attrapée par la taille et lui avait embrassé le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023. , alors que ce dernier était ivre.

Le réalisateur était également soupçonné d’avoir touché le ventre d’une jeune femme et de lui avoir demandé de l’embrasser avant de la suivre alors qu’elle se rendait aux toilettes en 2018. Mais le tribunal l’a relaxé pour ces derniers faits qui avaient été qualifiés de harcèlement sexuel. au bénéfice du doute ».

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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