« Cela devient inabordable » : comment les taux de change et l’inflation font flamber les prix des vacances aux États-Unis
Un morceau du rêve américain, mais un gouffre pour le portefeuille. Selon un sondage Ifop publié en octobre dernier, 55 % des Français sont attirés par les États-Unis, ce qui fait du pays étoilé la cinquième destination la plus attractive pour les Frenchies. Mais cette envie de traverser l’Atlantique coûte de plus en plus cher. Dans le dernier classement de The Economist, New York occupe la troisième place des villes les plus chères du monde (après Zurich et Singapour, et à égalité avec Genève).
Un exemple de cette flambée américaine est donné par l’économiste Julien Marcilly, récemment en voyage à Washington : « J’ai pris en photo le prix d’un pain au chocolat : 5 dollars. » Cinq dollars, soit 4,67 euros au 30 avril 2024. Dix ans plus tôt, ces 5 dollars s’échangeaient contre 50 centimes de moins et ce pain au chocolat aurait été vendu moins cher. Car deux facteurs principaux expliquent ces prix indigestes pour les Européens : l’évolution du taux de change et l’inflation aux Etats-Unis.