Tête d’affiche du contingent français de la Professional Fighters League (PFL), Cédric Doumbè aurait pu clôturer sa jeune carrière de MMA en mars après sa défaite controversée face à Baysangur Chamsoudinov à Bercy. Le 7 mars, l’ancien champion du monde de Glory (kickboxing) a été arrêté par l’arbitre au troisième round de son combat alors qu’il se plaignait d’une écharde coincée dans le pied. Sa première défaite après six victoires par KO, suivie en mai d’une septième face à Jaleel Willis.
« Ça m’a fait mal parce que j’ai réalisé que, malgré tout ce que j’ai apporté au MMA français, les gens s’en moquent. Quand je dis les gens, je parle des autorités sportives. J’étais dégoûté de subir une injustice. Et c’est à ce moment-là que j’ai voulu tout arrêter. J’avais envie de dire : « Si c’est comme ça, occupe-toi de ton MMA de merde, de ton ambiance de merde, de tes combattants de merde. Il n’y a pas d’ambiance sans moi. Il n’y a rien, il ne se passe rien, ça ne sert à rien. » Après, j’ai tellement aimé ce sport que j’ai décidé d’y revenir.”» a taclé Doumbè, dans un entretien à l’AFP en marge de la sortie de son autobiographie « Poing sur la ligne, K.-O. premier tour » (Marabout).
« Je voulais dire : ‘Si c’est comme ça, occupe-toi de ton MMA merdique. (…) Il n’y a pas d’ambiance sans moi' »
Mercredi, Doumbè a annoncé qu’une revanche contre Baki aurait lieu en 2025, sous l’égide du PFL. Avec la ferme volonté de rectifier le tir. « Cela n’arrivera jamais. J’ai une règle au fond de moi, c’est la justice. Je ne pourrais jamais être injuste envers qui que ce soit, sinon je ne pourrais plus me faire face. Et c’est une injustice. Si j’avais été à la place de mon adversaire, je n’aurais pas remporté cette victoire. Mais cela me montre qui est réellement l’adversaire. Et c’est assez rassurant en fait parce que j’ai combattu un gars qui avait peur, finalement »» a taclé Doumbè, qui avait reconquis le public en mai devant des tribunes pleines à Bercy face à Willis.