Ce tweet selon lequel Elon Musk a supprimé était-il une invitation à commettre un crime ?
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Ce tweet selon lequel Elon Musk a supprimé était-il une invitation à commettre un crime ?

Ce tweet selon lequel Elon Musk a supprimé était-il une invitation à commettre un crime ?

Un réseau social peut-il suspendre le compte de son propre propriétaire ? Et peut-il le faire lorsque le propriétaire en question compte 198 millions d’abonnés et se présente comme la personne la plus suivie sur le réseau sur cette Terre ? Elon Musk, patron du réseau social X, a flirté avec la légalité lorsqu’il a posté ce message sur X (ex-Twitter) : « Et personne n’essaie d’assassiner Biden ou Kamala. » Avec un petit smiley qui réfléchit. Ce message publié dimanche soir était une réponse à la nouvelle tentative d’assassinat de Donald Trump dimanche alors qu’il jouait au golf.

Grand soutien de l’ancien président américain, Elon Musk a fini par le retirer, face au tollé que le message avait provoqué. Sans excuses mais avec ces étranges messages suggérant une simple blague : « Il s’avère que les blagues sont beaucoup moins drôles si les gens ne connaissent pas le contexte et que le texte est simple. » Avant d’ajouter : « Une leçon que j’ai apprise, c’est que ce n’est pas parce que je dis quelque chose à un groupe et qu’ils rient que cela va être aussi hilarant qu’un post sur X. »

Une vive controverse

Bien que le message ait été retiré, la polémique restait vive lundi. Un ancien procureur américain a souligné que ce type de message pouvait constituer une incitation à commettre un crime et qu’une telle déclaration nécessitait une visite immédiate des services secrets américains. « C’est le protocole dans toute situation similaire », souligne Elizabeth de la Vega.

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Le FBI a annoncé l’arrestation d’un suspect qui aurait attaqué dimanche un terrain de golf en Floride. Selon les médias américains, le suspect est un Américain pro-ukrainien, Ryan Wesley Routh.

Ce n’est pas le premier conflit autour de la désinformation

Partisan du candidat républicain, le patron de X s’était déjà fait pas mal d’amis en traitant le Premier ministre australien de « fasciste ». Son erreur ? Piloter un projet de loi visant à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation. Et là, curieusement, le patron de X s’est senti visé. Le Premier ministre australien a rappelé au patron milliardaire qu’il avait une « responsabilité sociale » à assumer.

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