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Ce troupeau de poulets sauvages terrorise tout un village

Snettisham, un petit village de l’est de l’Angleterre situé dans le comté de Norfolk, s’étend sur environ 28 kilomètres carrés. Jusqu’à récemment, ses habitants y menaient une vie paisible, qu’ils regrettent avec nostalgie. Selon The Guardian, une centaine de poulets sauvages feraient désormais de leur vie un véritable enfer.

Les oiseaux viennent en masse d’un bois voisin, où ils ont élu domicile. « On ne sait pas clairement à qui appartiennent les terres sur lesquelles vivent les poulets, mais les villageois pensent que leur nombre a récemment augmenté », explique le média. Ce n’est pas vraiment la présence de ces animaux plutôt inoffensifs qui perturbe les lieux, mais les nuisances qu’elle provoque.

Un groupe indiscipliné

Les poules pénètrent effectivement dans les jardins des habitants et déterrent tout sur leur passage. « Ils sont vraiment ennuyeux. », résume un local. De plus, comme l’existence de ces centaines de villageois à plumes amuse beaucoup les communautés environnantes, de nombreuses personnes viennent déposer de la nourriture près des bois, ce qui attire les rats. « Les rats sont assez gros par ici et ils se reproduisent très vite »explique un habitant, après que quelqu’un ait déposé un tas de crevettes devant sa maison.

Leurs regards incessants sont également troublants. Ben King, qui habite dans l’allée où se trouvent les poules, dit qu’il doit dormir avec des bouchons d’oreilles pour ne plus les entendre. « Ils sont hors de contrôle », déplore-t-il. Le problème a été soulevé au sein du conseil paroissial, qui a menacé de retirer définitivement les oiseaux.

Cette position divise au sein de la communauté. Si certains veulent « payer une bière » à celui qui peut résoudre le problème, d’autres défendent le troupeau, affirmant qu’il apporte un charme rural au village. « Je n’ai aucun problème avec les poules. Avant d’emménager ici, nous ne savions pas que les poules se levaient à 4 heures du matin, mais ça donne du cachet au lieu », explique Graeme McQuade. Un autre habitant raconte que certains vivent dans son jardin depuis qu’ils sont bébés et qu’ils ne le dérangent pas du tout. Tout le monde attend que le conseil prenne sa décision.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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