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Ce traitement anticancéreux augmente le risque de méningiome

Ce traitement anticancéreux augmente le risque de méningiome

Les liens entre la survenue de méningiomes et prendre des médicaments continuer à tisser. Après plusieurs alertes concernant notamment les progestatifs, c’est au tour d’un traitement anticancéreux d’être ciblé.

Pour rappel, les méningiomes sont tumeurs cérébrales qui se développent, comme leur nom l’indique, à partir des méninges, ces membranes (elles sont au nombre de trois) qui enveloppent notre système cérébral. Tumeurs courantes car elles représentent 40% de toutes les tumeurs cérébrales primaire (c’est-à-dire à l’exclusion des métastases).

Les tumeurs sont plus fréquentes avec l’âge

Travaux irlandais publiés en 2023 dans la revue scientifique Avancement en neuro-oncologie Rappelons que 80 à 90 % des méningiomes sont bénins (Grade 1), 15 à 20 % sont atypiques (Grade 2) et moins de 5 % sont malins/anaplasiques (Grade 3) » et qu’il semble y avoir « une incidence plus élevée incidence des méningiomes atypiques ou malins chez les personnes âgées.

En effet, le risque de méningiome augmente avec l’âge, mais c’est aussi une tumeur plus spécifiquement fémininil y a deux femmes touchées pour un homme.

« Outre l’âge, les facteurs de risque de méningiomes comprennent les facteurs hormonaux, l’exposition aux rayonnements ionisants et la prédisposition génétique.», poursuivent les scientifiques irlandais.

Sans parler de certains traitements hormonauxprescrits uniquement aux femmes, ce qui augmente les risques. Cela explique peut-être cela !

Plusieurs médicaments impliqués dans l’augmentation des méningiomes

Comme nous vous l’avons dit ici, «les progestatifs comme notamment Androcur®, délivré massivement aux femmes souffrant d’endométriose, d’acné ou utilisé simplement comme contraceptif, et plus récemment Lutényl® et Lutéran® (prescrits en cas de fibromes, pour soulager le syndrome prémenstruel ou les symptômes de la ménopause) font désormais l’objet de précautions particulières. d’utilisation, notamment dans le cadre d’une utilisation prolongée (un an ou plus).» En juillet de cette année, deux autres médicaments, Dépo-Provera (150 mg/3 mL) et le Colprone (5 mg) ont vu leur usage renforcé pour les mêmes risques.

Cancer du sein : l’acétate de médroxyprogestérone pointé du doigt

Aujourd’hui c’est encore acétate de médroxyprogestérone (cette molécule présente dans les deux médicaments contrôlés cet été) qui est pointée du doigt.

« Le risque de développer un méningiome est augmenté avec l’utilisation de doses élevées d’acétate de médroxyprogestérone, principalement lors d’une exposition prolongée.», indique l’ANSM. Cependant, ce médicament est particulièrement utilisé dans oncologie dans le traitement des cancers du sein et de l’endomètre et plus particulièrement cancers du sein métastatique hormono-dépendante, et cancers de l’endomètre type endométrioïde récurrent ou métastatique.

Quelles recommandations avec le Dépo Prodasone 500 mg ?

Dans son bulletin d’alerte, l’ANSM propose de réévaluer le «nécessité de poursuivre le traitement, au cas par cas, en tenant compte des bénéfices et des risques individuels» et de renforcer la surveillance pour détecter d’éventuels signes de méningiomes chez les patients prenant Depo Prodasone 500 mg.

Les signes pouvant évoquer un méningiome sont :

  • Problèmes de vision
  • Problèmes d’audition (perte auditive, bourdonnement)
  • Perte d’odorat
  • Des maux de tête qui s’aggravent avec le temps
  • Perte de mémoire
  • Faiblesse dans les extrémités
  • Saisies

Bien qu’ils ne soient pas spécifiques (ils peuvent avoir de nombreuses autres causes), ces signes, chez les femmes recevant de l’acétate de médroxyprogestérone, doit alerter et pousser à la consultation.

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