« Ce sont des individus isolés qui répondent aux ordres donnés », explique un spécialiste.
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Après qu’un attentat visant les Jeux olympiques ait été déjoué à Saint-Étienne, Alain Rodier, directeur adjoint du centre de recherche du renseignement français, donne son point de vue dans l’info 19/20, samedi 1er juin.
Le ressortissant tchétchène de 18 ans, arrêté à Saint-Étienne (Loire) vendredi 31 mai, soupçonné d’avoir planifié un attentat « D’inspiration islamiste »n’est pas connu de la police et n’est pas enregistré dans le dossier S. « J’en déduis donc que ce sont les écoutes téléphoniques qui ont permis de le localiser »note Alain Rodier, directeur adjoint du centre de recherche du renseignement français.
Même si depuis 2018, trois attentats ont impliqué des jihadistes de la République russe du Caucase du Nord, principalement de Tchétchénie, notamment les assassinats de Samuel Paty et Dominique Bernard, Alain Rodier estime que«On ne peut pas réellement parler pour le moment d’un réseau terroriste tchétchène en Europe.» Pour lui, les auteurs « sont des individus isolés qui se préparent à réagir aux ordres donnés sur le dark web. »