Par
Jérémie Colin
Publié le
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Val de Garonne Agglomération accueillera la semaine de l’industrie sur son territoire, un événement national. Du 18 au 29 novembre, de nombreux événements seront consacrés à ce maillon essentiel de la vie économique de la région.
« L’industrie est un fort pourvoyeur d’emplois dans la région », a rappelé Jacques Bilirit, président de VGA. « Pour information, ici, 22% des salariés travaillent dans l’industrie. C’est un chiffre supérieur à la moyenne départementale mais aussi nationale. »
Attirer les femmes dans l’industrie
Si des sociétés comme Lisi Aerospace, Nexteam (anciennement Asquini) ou encore CSA Creuzet font partie des les porte-étendards du secteur sur le territoireil existe en réalité de nombreuses autres entreprises, plus ou moins grandes, disséminées dans tout le Val de Garonne.
Et peut-être même plus que dans d’autres secteurs, trouver une main d’œuvre qualifiée est une chose très compliquée pour tous les recruteurs. « Les étudiants recherchent beaucoup de stages mais cela arrive trop vite et il n’y a pas assez de préparation en amont », analyse Jérôme Creuzet, responsable du CSA Creuzet.
« Nous devons veiller à ce que les jeunes soient attirés par les carrières industrielles. »
La semaine de l’industrie est donc un bon moyen de « promouvoir ces secteurs et ces offres, notamment destinées au public féminin », selon Jacques Bilirit.
On estime en effet que les femmes occupent 20% des postes sur notre territoire dans l’industrie agroalimentaire et 15% dans la métallurgie. En France, 60 000 emplois sont vacants dans le secteur.
Employeurs à la recherche de travailleurs dans l’industrie
« Nous recherchons des travailleurs donc c’est important de s’intéresser aux femmes car concrètement, cela représente la moitié de la population qui ne se tourne pas vers les carrières industrielles », ajoute Jérôme Creuzet.
Différents outils ont été mis en place entre organismes comme Pôle Emploi ou Mission Locale, et les entreprises.
«Nous allons compétences de modèle et des compétences chez les personnes susceptibles de les posséder car les métiers de l’industrie restent très techniques et difficiles », explique l’entrepreneur. « C’est l’entreprise qui se vend parmi les demandeurs d’emploi. Il y a ensuite un accompagnement au sein même de l’entreprise, via un tuteur qui dispense des enseignements théoriques et pratiques. »
Au CSA Creuzet, Ils sont actuellement six à participer à ce système mais le secteur a encore besoin de recruter.
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