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ce qu’ils se sont dit lors de leur échange (très amical)

L'ancien président américain a été interviewé par Elon Musk, dans un live sur X, le 12 août 2024.
L’ancien président américain a été interviewé par Elon Musk, dans un live sur X, le 12 août 2024.

L’ancien président américain a été interviewé par Elon Musk, dans un live sur X, le 12 août 2024.

INTERNATIONAL – Donald Trump a fait son retour sur X, le temps d’une interview. Alors qu’il se retrouve en difficulté dans les sondages, dépassé par son adversaire démocrate Kamala Harris, le candidat républicain a tenté de revigorer sa campagne dans la nuit de lundi à mardi 13 août, lors d’un échange en direct avec l’un de ses plus récents soutiens : Elon Musk.

Le patron du réseau social, également à la tête de Tesla et Space X, avait promis un moment «  très divertissant »Elle a surtout permis à Donald Trump de recycler ses thèmes de campagne en présence d’un interlocuteur sympathique, déterminé à ne pas le contredire.

L’ancien président républicain a ainsi une fois de plus promis : « La plus grande déportation de l’histoire » des États-Unis, affirmant à tort que l’afflux massif de migrants sous l’administration Biden a augmenté la criminalité. « Nous avons des gens qui arrivent comme si c’était une (…) apocalypse zombie »a convenu Elon Musk.

Le géant de la technologie a profité de l’occasion pour classer Kamala Harris comme candidate «  extrême gauche ». Donald Trump n’a pas manqué une nouvelle occasion d’en dire plus sur ce sujet, et a estimé que le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche, alourdi par des doutes sur sa santé, «  « C’était un coup d’État. »

« Ce n’est pas comme si la maison était en feu. »

Pendant deux heures, les deux milliardaires sont apparus comme deux camarades discutant dans un bistrot, sans jamais s’opposer. Donald Trump, par exemple, a plaisanté sur le changement climatique, le décrivant comme une « Une élévation du niveau de la mer d’un huitième de pouce au cours des 400 prochaines années ».

Cela ne l’a pas empêché de vanter les voitures électriques Tesla produites par son interlocuteur, qu’il trouve «  incroyable « . « Ce n’est pas comme si la maison avait immédiatement pris feu. »a ajouté Elon Musk, qui a félicité le tribun pour son «  tweets épiques ».

Le risque d’une « troisième guerre mondiale »

Donald Trump a également profité de l’occasion pour vanter ses relations avec des dirigeants autoritaires comme le président russe Vladimir Poutine et le président nord-coréen Kim Jong Un. S’il revient au pouvoir, les États-Unis seront plus en sécurité sur la scène internationale, a-t-il promis. « Je pense que les gens sous-estiment le risque d’une troisième guerre mondiale »a ajouté M. Musk.

Le patron semblait même se présenter à un poste dans une éventuelle future administration Trump, expliquant qu’il aimerait participer à une commission qui « « Cela garantirait que l’argent des contribuables soit dépensé judicieusement ».

Une perspective séduisante pour l’ancien président, qui a félicité Elon Musk pour les vagues de licenciements qu’il a imposées chez X. « Vous êtes le meilleur réducteur de coûts »il a complimenté.

Cyberattaque et retard important

La discussion entre les deux hommes d’affaires a été écoutée en direct par plus d’un million d’utilisateurs. Elle a cependant commencé avec plus de 40 minutes de retard, en raison de problèmes techniques présentés par Elon Musk comme une cyberattaque.

Le milliardaire a parlé de « une attaque DDOS massive »connu sous le nom de déni de service, destiné à engorger les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne. « Cette attaque massive illustre l’opposition de nombreuses personnes à entendre ce que le président Trump a à dire. »il a dit quand l’échange a finalement commencé.

De manière embarrassante, l’épisode rappelle le fiasco déjà subi par X lors de l’entrée en campagne de l’ancien candidat républicain Ron DeSantis, diffusée sur la plateforme et alourdie par des problèmes techniques.

Depuis qu’Elon Musk a racheté Twitter, qui l’a rebaptisé X et a permis à Donald Trump de réactiver son compte, la plateforme est critiquée pour son laxisme dans la gestion de la désinformation. Ses détracteurs l’accusent aussi de devenir le porte-parole de l’extrême droite.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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