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ce qu’il faut savoir pour éviter le vol

ce qu’il faut savoir pour éviter le vol

Des fuites bancaires chez SFR et Free suscitent des inquiétudes. Heureusement, il existe des astuces pour protéger votre IBAN du piratage.

Le piratage bancaire secoue actuellement la France. Après l’attaque visant SFR le 25 octobre, les abonnés Freebox ont découvert que leurs données personnelles avaient également été compromises lors d’une cyberattaque majeure. Noms, prénoms, dates et lieux de naissance, contacts, adresses email ou encore informations d’abonnement : presque tout a été volé par des hackers. Face à cette menace, protéger votre IBAN devient primordial. Voici comment protéger vos informations sensibles et contrer ces risques numériques.

Une porte ouverte aux arnaques lorsque l’IBAN tombe entre de mauvaises mains

En cas de piratage informatique, l’IBAN devient une cible privilégiée. Récemment, des millions de personnes ont vu leur données bancaires exposéess, un cauchemar moderne amplifié par un email glaçant : leur IBAN a été compromis. Cette simple séquence de chiffres, entre de mauvaises mains, peut se transformer en une arme redoutable, ouvrant la porte à retraits frauduleuxusurpation d’identité ou contrats signés à votre nom. Si la menace semble invisible, ses conséquences sont bien réelles.

La Banque de France rappelle : « Communiquer son RIB n’est pas pas risqué en soi« mais elle précise immédiatement que  » Comme pour tout document contenant des informations personnelles, il est important d’identifier clairement la personne à qui vous communiquez un RIB. Un fraudeur pourrait utiliser ces informations pour manière malveillante (par exemple, vol d’identité)comme le rapportent nos confrères de Vie pleine. En théorie, les signatures pour un prélèvement passent par des moyens électroniques, mais en pratique, une fuite rend vos données accessibles aux cybercriminels, qui n’hésiteront pas à les exploiter.

Contester la fraude bancaire : vos droits et réflexes essentiels

Pouvons-nous vraiment contester un opération bancaire frauduleuse ? En théorie, chaque retrait nécessite la signature du titulaire du compte, mais les pirates trouvent souvent des failles pour contourner cette règle. C’est pourquoi il est essentiel d’examiner chaque ligne de votre relevé bancaire et de signaler immédiatement tout mouvement suspect à votre banque. La vigilance sur Internet est tout aussi cruciale, car le piratage y sévit sans relâche. Si vos données bancaires sont compromises, sachez que vous j’ai treize mois pour contester une transaction. En revanche, pour une banque située hors UE, ce délai est réduit à soixante-dix jours, comme le rappelle Femme actuelle.

La création d’une liste blanche peut être une solution préventive efficace pour se protéger des mauvaises surprises sur son compte bancaire. En prenant les devants, le titulaire de la carte peut demander à sa banque d’autoriser uniquement les créanciers spécifiquement agréés à effectuer des retraits. L’inconvénient ? Cette liste doit être régulièrement mis à jourun exercice fastidieux, mais souvent nécessaire. L’UFC-Que Choisir, consciente de ces enjeux, a également exhorté les banques à accélérer la généralisation de ce système de protection. De plus, il vaut mieux éviter codes secrets trop évidents» conseille un expert, car ils facilitent le travail des fraudeurs.

Renforcez la sécurité de votre compte contre la fraude

Protéger votre compte contre le piratage nécessite quelques stratégies bien pensées. Au-delà de la liste blanche, l’ajout d’un filtre d’échantillonnage peut limiter les dégâts en fixant un montant maximum autorisé ou en définissant des périodes précises pour les transactions. Cette barrière vous permet de garder un plus grand contrôle sur le flux entrants.

Pour une protection renforcée, pensez à une liste noire dédiée Prélèvements SEPAétabli auprès de votre banque. Ce système bloque tous les créanciers indésirables, évitant ainsi bien des tracas. Attention également aux faux conseillers qui demandent le partage d’écran lors d’un appel : ce sont souvent des arnaques. En cas de doute, raccrochez et contactez directement votre établissement bancaire.

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