François Hollande a défendu l’alliance de gauche, tandis que Gérard Larcher, le président du Sénat, s’est montré très critique à l’égard d’Emmanuel Macron et de son choix de dissoudre l’Assemblée nationale.
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J-4 avant le premier tour des élections législatives. La journée du mercredi 26 juin a été marquée par de nombreuses prises de parole. Gérard Larcher, le président du Sénat, s’est montré très critique à l’égard d’Emmanuel Macron et de son choix de dissoudre l’Assemblée nationale, tandis que François Hollande a défendu l’alliance de la gauche, affirmant que « Seul le ralliement de la gauche peut être un rempart » au Rassemblement National. Voici les principales informations du mercredi 26 juin.
LFI va demander à ses électeurs de ne pas voter RN au second tour
La France Insoumise interrogera ses électeurs dimanche soir, après le premier tour élections législativesde ne pas accorder leur voix aux candidats du Rassemblement national au second tour, où les candidats de gauche ne seront plus présents, selon Jean-Luc Mélenchon. « Aucun électeur insoumis, j’en suis certain, ne donnera jamais sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n’est obligé de commettre cette bêtise, quel que soit son motif. » a-t-il déclaré sur LCI, précisant que les instructions de vote seraient données dimanche soir après le premier tour de scrutin.
François Hollande défend l’alliance de gauche, seul « rempart » contre le RN
« Seul le rassemblement de la gauche peut constituer un rempart » au Rassemblement national, a déclaré sur BFMTV François Hollande, candidat du Nouveau Front populaire aux législatives en Corrèze. L’ancien président de la République juge que « là La majorité sortante est incapable de proposer une alternative.
« Laisser entendre que c’est LFI qui est dominante dans cette alliance est une erreur, une faute, un mensonge. » » a-t-il répondu, interrogé sur les désaccords au sein du Nouveau Front Populaire. Il a également appelé à « Retrait républicain » en cas de risque d’élection d’un candidat RN au second tour, et estimé qu’il aura un rôle particulier à jouer dans la nouvelle Assemblée nationale s’il n’y a pas de majorité claire.
Gérard Larcher estime qu’«Emmanuel Macron est en train de raréfier la démocratie»
Le président du Sénat revient sur le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale le soir des élections européennes. Il sentit que« Emmanuel Macron ratatine la démocratie ». « Il existe un fossé incroyable dans notre pays. Il existe un risque de crise institutionnelle. Une guerre civile, c’est autre chose. » il a également déclaré dans une interview avec Parisienen référence aux propos du Président de la République, selon lesquels les programmes de « extrême » plomb « à la guerre civile ». Gérard Larcher a également affirmé qu’il ne pourra pas « ne votez jamais pour un candidat RN ou Nouveau Front Populaire ».
Vaste mobilisation des Français de l’étranger
250 000 Français de l’étranger avaient déjà voté en ligne mercredi. Le nombre de bulletins de vote électroniques enregistrés est déjà égal au total du premier tour de 2022, lorsque les électeurs avaient cinq jours pour voter, selon le ministère des Affaires étrangères. Le service ministériel a été rapidement pris d’assaut, entraînant des problèmes d’accès pour certains électeurs, invités à se reconnecter. « plus tard ».
Marine Tondelier tend la main à la majorité présidentielle
Le secrétaire national des Écologistes-EELV a demandé à rencontrer les chefs de parti du camp macroniste pour les convaincre d’accepter un « Retrait républicain » afin de battre le Rassemblement National au second tour. « Je veux qu’ils m’expliquent face à face pourquoi ils ne font pas de différence entre l’extrême droite et l’extrême gauche »a-t-elle expliqué, sur BFMTV, avant de révéler sur une lettre adressée aux dirigeants de Renaissance, Horizons, Modem et UDI. Elle a également réitéré que ses candidats se retireraient « si nous sommes en troisième position et que nous risquons d’élire quelqu’un d’extrême droite ».
Aurélien Pradié prend ses distances avec Les Républicains
Le député sortant Aurélien Pradié, a annoncé, dans un entretien à La dépêchequ’il prenait ses distances Les Républicains, parti qu’il décrit comme « mort » et cela « n’est plus capable de parler aux Français ». Il a indiqué qu’il se présentait aux élections législatives dans le Lot sous l’étiquette de son micro-parti « Du Courage ». « Je n’ai pas rendu ma carte républicaine. L’histoire se termine toute seule, sans qu’il soit nécessaire de rendre une carte. »il a ensuite précisé dans une interview avec Parisien.