Les nouvelles les plus importantes de la journée

ce qu’il faut retenir du dimanche 3 novembre

Plusieurs frappes israéliennes ont visé le sud et l’est du Liban, illustrant l’intensification de la guerre menée par l’État hébreu contre le Hezbollah.

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De la fumée s'élève d'un quartier résidentiel de Baalbek, au Liban, après une frappe israélienne, le 3 novembre 2024. (NIDAL SOLH / AFP)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est rendu dimanche 3 novembre à la frontière avec le Liban, où son armée a intensifié ses frappes meurtrières contre les bastions du Hezbollah libanais pro-iranien. Dans le même temps, Israël a démenti avoir bombardé un centre de vaccination dans la bande de Gaza, tandis que la Turquie demande à l’ONU un embargo sur les armes livrées à l’Etat hébreu. Voici ce qu’il faut retenir de cette journée sur le front du conflit au Moyen-Orient.

Une cinquantaine de pays appellent à un embargo sur les armes contre Israël

La Turquie a soumis une lettre commune à l’ONU, signée par 52 pays et deux organisations, exigeant l’arrêt de la fourniture et de la livraison d’armes à Israël, a annoncé dimanche le ministre turc des Affaires étrangères. « Nous devons répéter à chaque occasion que vendre des armes à Israël signifie participer (À) génocide » que la Turquie l’accuse de commettre des actes contre les Palestiniens de Gaza, a ajouté Hakan Fidan. Il a présenté cette lettre comme « une initiative lancée par la Turquie ». Il a été signé par 52 pays, dont l’Arabie saoudite, le Brésil, l’Algérie, la Chine, l’Iran et la Russie, ainsi que par deux organisations, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique.

Un cessez-le-feu pourrait influencer la réponse de l’Iran à Israël, selon Téhéran

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré dimanche qu’un éventuel cessez-le-feu entre les alliés de Téhéran et Israël pourrait avoir un impact sur « intensité et nature » de la réponse de son pays aux frappes israéliennes menées le 26 octobre contre l’Iran.

Le Hezbollah affirme avoir tiré des missiles sur une base militaire israélienne

Le Hezbollah libanais a déclaré avoir tiré dimanche des missiles sur une base militaire à Haïfa, la principale ville du nord d’Israël. Dans un communiqué, le groupe pro-iranien a déclaré que ses combattants avaient ciblé « pour la première fois, la base technique de Haïfa, affiliée à l’armée de l’air israélienne (..) avec une salve de missiles ».

Au moins 30 morts dans des bombardements israéliens dans la bande de Gaza

De la « Frappes aériennes israéliennes » Cela a fait au moins 17 morts dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. La frappe la plus meurtrière a été « six morts, dont des femmes et des enfants » dans une maison à Beit Lahia, à l’extrême nord, a-t-il déclaré. Le ministère de la Santé du Hamas a pour sa part fait état de 13 Palestiniens tués dans le sud de l’enclave, lors de plusieurs bombardements.

Benjamin Netanyahu menace le Hezbollah d’une « réponse ferme »

Le Premier ministre israélien s’est rendu dimanche à la frontière avec le Liban, d’où l’armée israélienne a lancé fin septembre une offensive contre le Hezbollah, a annoncé son cabinet dans un communiqué. Sa dernière visite à la frontière israélo-libanaise remonte au 6 octobre. Il a menacé le Hezbollah libanais, une organisation alliée de l’Iran, de « réponse ferme ».

Au moins trois morts dans une frappe israélienne près de Sidon, au sud du Liban

Au moins trois personnes sont mortes et neuf autres ont été blessées à Haret Saïda, près de la ville libanaise de Sidon, dans le sud du pays, selon les autorités nationales. A Ghaziyeh, autre commune de cette zone, un immeuble résidentiel a été touché et un enfant sorti vivant des décombres. Les abords de l’hôpital public de Tebnine ont été touchés et l’établissement risque d’être hors service en raison de l’ampleur des dégâts, a indiqué le maire.

Un nouvel appel à l’évacuation dans la région libanaise de Baalbek

L’armée israélienne a lancé dimanche un nouvel appel à la population pour qu’elle évacue certaines zones de la région de Baalbek, à l’est du Liban. « Vous êtes situés à proximité des installations et des intérêts du Hezbollah »prévient le porte-parole de l’armée en arabe dans un message suraccompagné de cartes des cibles prévues. Il appelle également à l’évacuation du village de Dourres, proche de la cité millénaire. Peu après, des frappes ont ciblé la région, l’agence libanaise ANI faisant état de la destruction d’un café-restaurant.

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