Ce qu’il faut retenir de la journée du 7 septembre
Le nouveau Premier ministre a visité l’hôpital Necker à Paris, tandis que plusieurs manifestations ont rassemblé des milliers de personnes, à l’initiative de La France Insoumise.
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Deux jours après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron, ce dernier a choisi de se rendre dans un hôpital pour sa première visite officielle, alors que des milliers de personnes se sont rassemblées dans de nombreuses villes de France pour protester contre sa nomination. Franceinfo revient sur ce qu’il faut retenir de l’actualité politique du samedi 7 septembre.
Michel Barnier visite l’hôpital Necker à Paris
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a effectué samedi après-midi sa première visite officielle à l’hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris. A l’issue de cette visite, il s’est exprimé lors d’un point de presse où il a fait diverses annonces. a déclaré qu’un gouvernement serait nommé « dans les prochains jours » et a assuré qu’il ferait une déclaration de politique générale « début octobre ».
Le chef du gouvernement a également déclaré qu’il n’était pas là.« faire des annonces, ni en faire un spectacle ». « Je ne le ferai pas tout au long de mon mandat de Premier ministre, ce n’est pas mon tempérament »a-t-il assuré. Le nouveau Premier ministre a également promis que « La santé publique sera une priorité à la campagne et dans les villes »face à des soignants qui dénoncent un manque de « ressources humaines suffisantes ».
Des manifestations contre le « coup d’État de Macron » dans de nombreuses villes
Les protestations contre la nomination de Michel Barnier à Matignon Elle a rassemblé 110.000 personnes en France, selon le ministère de l’Intérieur, dont 26.000 à Paris, a indiqué la préfecture de police de Paris. Sur Xla présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, affirme, « 160 000 personnes à Paris » Et « 300 000 à travers le pays ».
Ailleurs en France, quelque 150 manifestations étaient prévues, selon les organisateurs. Dans les plus grandes villes, les manifestations ont rassemblé plusieurs milliers de personnes. A Rennes, la manifestation a réuni 5.800 personnes, selon la police. Dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, la préfecture de police affirme que 3.500 personnes ont défilé dans les rues. Les organisateurs parlent de 12.000 personnes.
Jordan Bardella estime que « rien ne peut se faire sans le RN »
Le président du Rassemblement national (RN) estime que le Premier ministre est « sous surveillance » de son parti. Le fait de ne pas avoir choisi « Une censure a priori » ne signifie pas qu’il n’y aura pas de « censure dans les mois à venir »il a cependant prévenu. « Rien ne peut se faire sans nous »a-t-il ajouté à la presse, en visite à la foire de Châlons-en-Champagne (Marne).
« Je suis sous la surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques. »a déclaré Michel Barnier plus tard dans la journée, en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l’hôpital Necker à Paris.
Dans la soirée, Jordan Bardella, invité du journal de 20 heures de TF1, a déclaré que le Rassemblement national ne participera pas « au désordre institutionnel et au chaos démocratique » en renversant immédiatement le futur gouvernement de Michel Barnier. « Si, au contraire, il est le nouveau porte-étendard du macronisme (…) alors ce gouvernement tombera »il a ajouté.
Le Premier ministre poursuit ses consultations pour former le gouvernement
Michel Barnier a rencontré samedi matin l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne puis la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lors d’un déjeuner. Dimanche matin, il recevra Edouard Philippe, Laurent Marcangeli et Claude Malhuret, a annoncé Matignon. Lors de son déplacement à l’hôpital Necker, Le Premier ministre a assuré qu’un gouvernement serait nommé dans les prochains jours.