ce qui va changer en 2025
Coup dur pour les propriétaires. L’année 2025 devrait être marquée par une forte hausse des coûts, notamment en raison d’un programme de modernisation qui s’annonce coûteux.
De nouveaux frais en vue. En plus des nombreux frais habituels qui composent les charges de copropriété, une dépense imprévue risque de rendre la facture encore plus élevée pour les propriétaires.
Pour bien comprendre, il faut d’abord rappeler que les charges de copropriété permettent d’effectuer ponctuellement l’entretien et la rénovation des parties communes au sein d’une résidence.
L’un des éléments communs les plus importants pour les résidents est souvent l’ascenseur. Et cela nécessitera bientôt une attention particulière.
Une mise à niveau du système de télécommunications
En fait, les alarmes des ascenseurs, que les utilisateurs peuvent appeler en cas de panne, fonctionnent en grande partie via les télécommunications.
Un appel automatique est effectué vers un technicien d’astreinte. Problème : cette ligne d’urgence fonctionne via les réseaux 2G et 3G, qui seront bientôt supprimés par les opérateurs.
Orange a déjà annoncé que son réseau 2G disparaîtrait le 31 décembre 2025 et que son réseau 3G suivrait le 31 décembre 2028. D’autres opérateurs comme SFR et Bouygues les imiteront en 2028 (2G) et 2029 (3G).
A ce jour, on estime que la moitié des 630 000 ascenseurs en France reposent sur ces réseaux qui vont bientôt disparaître. Il faudra donc les mettre à jour, ce qui risque de coûter cher aux copropriétés.
De plus, l’abonnement 4G ou 5G est nettement plus cher que celui des réseaux plus anciens : environ 800 euros par an pour l’option récente contre moins de 400 euros par an auparavant.
Outre la rénovation du système d’alarme de l’ascenseur, une multitude de facteurs expliquent la hausse attendue des charges de copropriété. Le prix de l’énergie, toujours volatil, les nouvelles taxes environnementales et les normes auxquelles nous devons nous conformer, mais aussi l’augmentation des salaires des salariés au sein du bâtiment (gardiens et agents d’entretien) expliquent cette évolution.