Ce qui attend Trump après sa condamnation pénale historique
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Ce qui attend Trump après sa condamnation pénale historique

Ce qui attend Trump après sa condamnation pénale historique

L’ancien président des États-Unis risque une peine de prison, mais en l’absence de casier judiciaire, le juge devrait plutôt le condamner à une peine avec sursis, à des travaux d’intérêt général ou à une amende.

Devenu jeudi 30 mai le premier ancien président américain reconnu coupable de accusations criminelles, Donald Trump pourra néanmoins continuer sa campagne pour reprendre la Maison Blanche à son successeur démocrate Joe Biden. Paradoxalement, alors qu’il fulminait que le procès l’éloigne de la campagne chaque jour d’audience depuis le 15 avril, soit quatre jours par semaine, avec ce verdict il a retrouvé sa totale liberté de manœuvre, au moins jusqu’au 11 juillet.

Car le juge Juan Merchan a fixé sa date de jugement au 11 juillet à 10h00 devant le tribunal de New York (14h00 GMT), quatre jours avant la convention qui l’intronisera officiellement comme candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre. Mais le juge l’a libéré sans exiger de caution. Il a donné à la défense jusqu’au 13 juin pour présenter ses arguments en faveur de la condamnation et jusqu’au 27 juin pour que l’accusation réponde.

Quatre ans de prison maximum

Donald Trump risque théoriquement une peine de prison, la falsification de documents comptables étant passible d’une peine maximale de quatre ans dans l’État de New York. Mais en l’absence de casier judiciaire du prévenu, qui aura 78 ans au moment du prononcé de la peine, le juge devrait plutôt le condamner à une peine avec sursis avec mise à l’épreuve, ou à des travaux d’intérêt général. , ainsi qu’éventuellement une amende.

Quoi qu’il en soit, Donald Trump dispose d’un mois pour notifier son intention de faire appel puis de plusieurs mois pour le faire officiellement. Ce recours aura très probablement un effet suspensif sur sa peine, notamment en cas de peine de prison. Cette condamnation pénale, pas plus qu’une éventuelle peine de prison, n’invalide en aucun cas sa candidature.

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