ce que vous pourriez bientôt risquer si l'installation est refusée
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ce que vous pourriez bientôt risquer si l’installation est refusée

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Alors que de nombreux Français ne souhaitent pas s’équiper d’un compteur Linky, la Commission de régulation de l’énergie (Cre) a indiqué qu’elle réfléchissait à faire payer les utilisateurs non équipés afin de couvrir les coûts spécifiques liés aux relevés.

« Le compteur Linky permet de suivre votre consommation en temps réel et de faciliter la facturation », est-il indiqué sur le site d’Engie. Cependant, tous les Français éligibles à ce système ne l’ont pas encore installé puisqu’il n’était pas obligatoire, mais 2025 devrait imposer une mesure incitative.

« Le droit de refuser l’entrée des techniciens chargés d’installer un compteur Linky dans son logement a été confirmé en 2020. Lors de la séance publique du 29/01/2020 au Sénat, la ministre de la Transition écologique et solidaire a en effet apporté une réponse en ce sens à une question écrite d’un sénateur», est-il indiqué sur le site.

Or les Français qui refusent l’installation d’un compteur Linky – ce qui représente près de 4 millions de foyers – doivent effectuer eux-mêmes leur relevé, ce qui entraîne des frais particuliers.

Traitement tarifaire spécial

« La Commission de régulation de l’énergie (CRE), dans sa délibération du 24 février 2022, a décidé d’accorder un traitement tarifaire privilégié aux consommateurs ayant explicitement refusé le compteur Linky », a indiqué Enedis.

Ce jeudi 17 octobre, la Cre a lancé une consultation ouverte à tous pour déterminer les montants qui seront prélevés auprès des ménages n’ayant pas fait installer le compteur Enedis.

Ainsi, les utilisateurs non équipés d’un compteur Linky pourraient être « redevables d’un tarif couvrant les frais engagés, soit 6,93 euros tous les deux mois », à compter du 1er août 2025.

4,18 euros supplémentaires seront également ajoutés tous les deux mois pour les utilisateurs qui ne communiquent pas leur index ou ne prennent pas de rendez-vous de lecture. Cette somme doit permettre de « couvrir les surcoûts dus aux contrôles accrus ».

La décision prise à l’issue de cette concertation qui s’achève le 22 novembre devrait être connue en janvier 2025.

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