Ce que risquent Jegou et Auradou, inculpés pour « viol aggravé » en Argentine
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Ce que risquent Jegou et Auradou, inculpés pour « viol aggravé » en Argentine

Ce que risquent Jegou et Auradou, inculpés pour « viol aggravé » en Argentine

Les joueurs de l’équipe de France de football Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été inculpés vendredi en Argentine de viol aggravé et risquent jusqu’à 20 ans de prison.

Hugo Auradou et Oscar Jegou sont en grand danger. Inculpés de « viol aggravé » ce vendredi à Mendoza, les deux rugbymen du XV de France resteront en détention en Argentine le temps que soit examinée la demande de placement en résidence surveillée déposée par la défense, a indiqué le parquet de Mendoza.

Initialement poursuivis pour « violences sexuelles », ils sont désormais inculpés de « viol aggravé », les infractions les plus graves dont ils peuvent être accusés, passibles de 8 à 20 ans de prison.

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Une poursuite « sévère », sans être « implacable » ou « vengeresse »

« Cela dépend du type de violences qui ont pu se produire. Une histoire raconte qu’un des deux joueurs n’a rien fait et est seulement entré dans la chambre pour dormir. Il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas », a expliqué ce vendredi sur BFMTV Victoria Alvarez-Le Mentec, avocate aux barreaux de Paris et de Buenos Aires. « Le procureur fait partie d’un parquet spécialisé dans les atteintes à l’intégrité sexuelle. Ce parquet a la réputation d’être strict, sans être implacable ni vengeur. »

D’emblée, Hugo Auradou et Oscar Jegou avaient reconnu avoir eu « une relation sexuelle » mais « nié fermement toute forme de violence » dans la nuit de samedi à dimanche à l’hôtel Diplomatique de Mendoza où séjournaient joueurs et staff français, après la victoire (28-13) du XV de France face aux Argentins.

Des relations sexuelles «consensuelles», a réaffirmé jeudi leur avocat. Selon Me Cuneo Libarona, il s’agit d’une «femme de 40 ans qui sait déjà ce qui se passe dans la vie». Il nie également que des coups aient été infligés: «Elle affirme avoir été battue, les caméras (de surveillance de l’hôtel) disent qu’elle ne l’a pas été». Mais l’avocate de la plaignante, Me Natacha Romano, avait immédiatement dénoncé des «violences sexuelles avec pénétration», la définition judiciaire du viol en Argentine, «particulièrement atroce». La victime présumée a été hospitalisée jeudi, souffrant d’une «décompensation générale du corps suite à tout ce qui s’est passé» selon son avocat.

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