Ce que révèlent les trois attentats déjoués juste avant les Jeux olympiques
DÉCRYPTAGE – Les services de renseignement ont intercepté des individus radicalisés qui voulaient cibler un stade de football, le relais de la flamme en Gironde ou encore le site de la Défense.
Si les Jeux olympiques ont été vécus comme une « parenthèse enchantée », c’est aussi parce que les services de renseignement ont évité le pire en écartant la menace terroriste avant le début de la compétition. Saluant ce mercredi la « défi accepté »le procureur antiterroriste Olivier Christen a rappelé qu’il y avait eu « trois attentats déjoués » , dont l’une présente « un groupe qui avait planifié des attaques contre des institutions et des représentants israéliens à Paris « . Dès le 23 avril, trois mois avant la cérémonie d’ouverture, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait interpellé un adolescent de 16 ans à Marignier.
Ce djihadiste potentiel voulait fomenter un attentat à La Défense pendant les Jeux et « mourir en martyr au nom de Califat islamique ». Imprudemment, il avait fait connaître ses intentions sur les réseaux sociaux, sur lesquels il consultait la propagande djihadiste…