L’homme d’affaires a accueilli son 12e enfant. D’après Marjorie Camus Charron, psychologue, analyse pour nous ces choix singuliers, révélant sa personnalité.
Elon Musk et sa compagne Shivon Zilis ont accueilli leur troisième bébé, mais pour le milliardaire, il s’agit de son douzième enfant ! Le patron de la société spatiale Space X et fondateur de Tesla a confirmé l’heureuse nouvelle à Page Six. «Tous nos amis et notre famille sont au courant. Le fait de ne pas publier de communiqué, ce qui serait étrange, ne veut pas dire « secret » a-t-il déclaré, sans préciser le sexe du bébé, ni son prénom. Et justement, lorsqu’il s’agit des prénoms de ses enfants, le patron de X (ex-Twitter) ne manque pas d’originalité.
L’année dernière, alors qu’il était avec le chanteur canadien Grimes, le couple avait opté pour un prénom très atypique pour leur troisième enfant : Techno Mécanique. C’est ce qu’a révélé une biographie du patron de Tesla, Space X et Twitter, rédigée par le journaliste Walter Isaason. Son frère né en 2020 s’appelle X Æ A-12et sa grande sœur, née en 2021 : Exa Sidéral Foncé. L’entrepreneur américain est également le père de Nevada Alexander (malheureusement décédé 10 semaines après sa naissance des suites de la mort subite du nourrisson), et des jumeaux Griffin et Vivian, nés de son union avec la romancière Justine Wilson. Elon Musk est également père de triplés, conçus par fécondation in vitro, et prénommés Kai, Saxon et Damian.
Mais alors, comment expliquer ces choix de prénoms ? Aux Etats-Unis, il y a tout d’abord une « tradition culturelle du prénom ». Il n’est pas rare de voir des enfants nommés de la même manière que leurs parents, avec le Prénom junior joint, note Marjorie Camus Charron, psychologue spécialisée en neuropsychologie. Rappelons qu’en France, les prénoms trop originaux et qui ne tiennent pas compte de l’intérêt de l’enfant sont refusés par l’état civil. Une frontière qui existe beaucoup moins dans la culture américaine. « Ils sont encore dans quelque chose de très permissif et de liberté absolue« , analyse le spécialiste.
Chez Elon Musk, qui souffre également du syndrome d’Asperger (un trouble neurodéveloppemental), « il n’a aucun ancrage dans la réalité ce qui lui permet de voir que ce sont des prénoms compliqués, voire imprononçables, dont on ne se souvient même pas« , estime le spécialiste. Elle précise que le patron de Tesla a sans doute un fonctionnement particulier, mais que toutes les personnes atypiques ne donnent pas naturellement des prénoms étranges, néfastes pour l’enfant. Néanmoins, « il y a quelque chose de mégalomane et d’un peu égoïste« , analyse le psychologue.