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Ce que révèle le premier rapport d’enquête sur le crash de l’hélicoptère du président iranien

MOHAMMED HUWAIS / AFP Des gens se rassemblent devant l’ambassade iranienne à Sanaa le 21 mai 2024, après la mort du président iranien Ebrahim Raisi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère.

MOHAMMED HUWAIS / AFP

Des gens se rassemblent devant l’ambassade iranienne à Sanaa le 21 mai 2024, après la mort du président iranien Ebrahim Raisi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère.

INTERNATIONAL – Un document qui vise à mettre fin aux spéculations. La mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai a provoqué une onde de choc au moment où une élection présidentielle était prévue en Iran le 28 juin et où Ebrahim Raïssi devait remplacer le Guide suprême, Ali Khamenei, 85 ans. Sans parler de la guerre à Gaza dans laquelle Téhéran soutient les armées pro-palestiniennes.

Dans ce contexte politique tendu, l’armée iranienne a publié ce jeudi 23 mai un rapport rejetant l’hypothèse d’un acte criminel dans le crash.

« Aucun impact de balle ou quoi que ce soit d’autre n’a été observé sur l’épave de l’hélicoptère »indique ce rapport préliminaire de l’état-major des forces armées publié par l’agence de presse officielle Irna.

Le « plan de vol » a été respecté

« L’hélicoptère a pris feu après avoir percuté une zone en hauteur »a-t-il noté, ajoutant que« aucune chose suspecte n’a été détectée lors des communications entre la tour de contrôle et l’équipage ».

Le rapport indique également que l’hélicoptère suivait « un itinéraire prévu à l’avance » et observé « le plan de vol prévu » avant l’accident.

Selon cette même source, l’épave de l’hélicoptère a été retrouvée tôt lundi par des drones mais le relief de la zone, « brouillard et basses températures » ont gêné le travail des équipes de recherche et de sauvetage.

L’hélicoptère qui transportait Ebrahim Raïssi, mais aussi le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et six autres personnes décédées dimanche, s’est écrasé dans le nord-ouest du pays dans une zone montagneuse et boisée et alors que les conditions météorologiques étaient difficiles.

L’armée a finalement souligné qu’il fallait  » plus de temps «  pour enquêter sur les causes de l’accident.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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