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Le principal suspect de l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte (Hérault), samedi, a été entendu par les enquêteurs, lundi 26 août. Le terroriste présumé aurait avoué les faits.
Deux jours après l’attaque de la synagogue de La Grande-Motte dans l’Hérault, la sécurité a été renforcée et les accès systématiquement contrôlés. A l’intérieur, au milieu des cendres, gisent encore les carcasses des voitures calcinées. L’attaque a eu lieu quelques minutes avant l’office et la synagogue était encore vide. Mais à l’extérieur, l’explosion des bonbonnes de gaz a légèrement blessé un policier municipal. Son responsable, présent lors de l’attaque, dit avoir échappé de justesse à l’explosion. « pièce de barbecue » » projeté par l’explosion serait tombé « à quelques mètres » de lui.
Le suspect, un Algérien de 33 ans connu pour des délits mineurs, a été interpellé 16 heures après l’attaque grâce à la vidéosurveillance, à l’analyse téléphonique et à la surveillance. Trois de ses connaissances ont également été interpellées. Elles auraient activement aidé les terroristes présumés. Le fugitif, légèrement blessé, a été interrogé par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste. L’homme aurait reconnu tous les faits. Ses voisins le décrivent comme un squatteur toxicomane. A La Grande Motte, un rassemblement de soutien a été organisé devant la synagogue, lundi 26 août.