Un nouveau sous-variant du coronavirus commence à se propager en Europe : XEC. « Il ne fait aucun doute que le virus SARS-CoV-2 va continuer à évoluer. Le variant XEC, un recombinant de KS.1.1 et KP.3.3, apparaît dans de nombreux pays avec un avantage de croissance et pourrait bien être le prochain auquel nous serons confrontés », avertissait fin août le généticien américain et directeur du Scripps Research Translational Institute Eric Topol sur le réseau social X.
Détecté en Allemagne
Il est apparu pour la première fois aux États-Unis, mais sa prévalence y reste faible et il n’est toujours pas suivi individuellement sur le site Web de suivi des variantes des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, le Los Angeles Times. Une souche doit circuler à plus de 1% à l’échelle nationale sur une période de deux semaines pour être tracée, précise le média. Elle pourrait toutefois détrôner KP.3.1.1, le dernier sous-variant hyperinfectieux le plus répandu à l’échelle nationale.
Mais le XEC gagne en revanche du terrain en Europe de l’Ouest. Comme en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique. C’est en Slovénie qu’il présente désormais le taux de prévalence le plus élevé (4 %), comme le montre cette carte mise en évidence par le Dr Topol. Le visualiseur de données Mike Honey, mentionné par Eric Topol, indique également une forte croissance du variant au Danemark et au Royaume-Uni.
Symptômes
Plusieurs médias rapportent des symptômes similaires à d’autres variants du virus : fièvre, maux de gorge, toux, perte d’odorat, perte d’appétit et courbatures, fatigue, congestion nasale, possibles symptômes gastro-intestinaux, tels que nausées et diarrhée.
Vaccins et surveillance
Pour le Dr Elizabeth Hudson, responsable régionale des maladies infectieuses pour Kaiser Permanente Southern California, les nouveaux vaccins offrent une bonne protection contre le XEC « parce qu’il y a un certain chevauchement, c’est un sous-, sous-, sous-petit-enfant du variant original d’Omicron. Il y aura donc toujours un certain niveau de protection. »
Les médecins et scientifiques du monde entier gardent en tout cas un œil sur ce variant qui est amené à évoluer.