Lundi 22 juillet, un homme a ouvert le feu dans une maison de retraite à Daruvar, en Croatie. Au moins cinq personnes ont été tuées, dont la mère de l’agresseur, et trois autres ont été blessées.
C’est le choc à Daruvar, en Croatie, lundi 22 juillet. Située à l’est du pays, cette petite ville habituellement tranquille d’une dizaine de milliers d’âmes vient de vivre une tragédie sans précédent : au moins cinq personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une maison de retraite.
Selon les premières informations diffusées par les médias locaux, un homme d’une cinquantaine d’années serait entré dans l’immeuble en milieu de matinée avant d’ouvrir le feu.
Appelés sur place, les secours sont arrivés vers 10h10. « Nos équipes sont toujours sur place et la priorité est d’apporter à chacun l’aide nécessaire », a d’abord déclaré aux médias locaux Nenad Mrzlecki, responsable du centre d’urgence régional. Les victimes ont été immédiatement transportées vers les hôpitaux les plus proches. Le bilan pourrait s’alourdir dans les prochaines heures.
Le suspect est un ancien policier
Selon les médias croates, le suspect aurait pris la fuite mais aurait été rapidement arrêté par la police dans un café non loin du lieu de la fusillade. L’homme, un ancien policier, aurait tué sa propre mère lors de l’attaque. Une enquête a été immédiatement ouverte.
Face à cette fusillade de masse, l’une des plus meurtrières du pays, les responsables politiques n’ont pas tardé à réagir. « Nous sommes consternés par le meurtre de cinq personnes dans la maison de retraite de Daruvar », a réagi le Premier ministre Andrej Plenkovic sur X (anciennement Twitter). Il a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
« Le crime brutal et sans précédent commis à Daruvar m’a choqué », a déclaré le président croate Zoran Milanovic sur Facebook.
Le ministre de l’Intérieur Davor Božinović, le ministre de la Santé Vili Beroš et le ministre du Travail, des Affaires sociales et de la Famille Marin Piletić devraient tous visiter les hôpitaux où les victimes ont été soignées.
