Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « sérieusement préoccupé » Le risque d’une nouvelle escalade dans la région a été évoqué samedi soir, après l’annonce de frappes militaires israéliennes au Yémen qui ont fait au moins six morts. L’offensive est intervenue au lendemain d’une attaque de drone des Houthis qui a fait un mort à Tel-Aviv. Les Houthis yéménites, qui ciblent depuis des mois des navires présentés comme liés à Israël au large des côtes du Yémen, en réponse à la guerre à Gaza, s’étaient jusqu’ici limités à viser les villes côtières d’Eilat et Haïfa.
La réponse israélienne de samedi a visé le port stratégique de Hodeidah, tenu par les rebelles, avec une frappe aérienne qui aurait tué trois personnes et en aurait blessé près de 90. Elle a également provoqué un incendie massif dans une zone dotée d’infrastructures essentielles – notamment pour l’aide internationale – dans un pays en guerre depuis une décennie et qui souffre de l’une des pires crises humanitaires au monde.
La peur d’une conflagration régionale
Les Houthis soutenus par l’Iran ont menacé dimanche de « réponse inévitable et énorme », Alors qu’Israël a annoncé avoir intercepté un de ses missiles s’approchant de son territoire, la frontière libano-israélienne a été une nouvelle fois le théâtre d’affrontements samedi, le Hezbollah a qualifié l’attaque israélienne contre le Yémen de tournant. « dangereux » pour la région. Le même jour, des raids israéliens auraient fait plus de 30 morts à Gaza.
Alors que les États-Unis ont affirmé ne pas être impliqués dans les frappes au Yémen, un porte-parole du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a annoncé samedi avoir détruit un drone houthi au-dessus de la mer Rouge.
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