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Les deux joueurs du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés d’avoir violé une femme dans leur hôtel, ont battu « sauvagement » la victime, a déclaré l’avocate Natacha Romano.

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L'avocate Natacha Romano accorde une interview à l'AFP au sujet des accusations de viol de sa cliente contre deux joueurs du XV de France, à Mendoza (Argentine), le 10 juillet 2024. (LUIS ROBAYO / AFP)

Oscar Jegou et Hugo Auradou s’apprêtent à comparaître devant la justice argentine de la ville de Mendoza, où s’est produit l’incident. Les deux rugbymen français sont accusés de viol Une femme a été interpellée dans leur hôtel, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet, après un match du XV de France. Le deuxième ligne palois Hugo Auradou, 20 ans, et le troisième ligne rochelais Oscar Jegou, 21 ans, ont été placés en garde à vue après leur interpellation lundi, dans le cadre de l’enquête ouverte pour violences sexuelles aggravées.

Selon la procureure générale de Mendoza, Daniela Chaler, « la déposition (du plaignant) « Les blessures sont compatibles avec le récit de la victime, mais ne proviennent pas nécessairement exclusivement d’une agression sexuelle »a ajouté le magistrat sur la radio LV10, qui a demandé que les deux joueurs soient placés en détention provisoire.

Les faits se sont déroulés à Mendoza, à 1 100 kilomètres de la capitale, Buenos Aires. Le samedi 6 juillet au soir, le XV français célébrait sa victoire (28-13) face aux Argentins. D’abord, selon le récit de la ParisienDans le « paseo Aristides », un quartier de fête avec d’innombrables bars et pubs, décrit la situation de la ville. Au bar Beerlin, une employée raconte au journal français qu’elle a servi les joueurs français : « Ils sont partis vers 1h-1h30 du matin. (…) Il n’y avait aucune femme avec eux quand ils sont tous partis. Mais ils avaient un taux d’alcool anormalement élevé. »elle décrit.

Selon L’équipe, Ils se rendent ensuite à la « Wabi Fun Club, une discothèque chic (…) située en dehors de la ville »La plaignante, une femme de 39 ans, fille et sœur d’avocats et originaire de Mendoza, comme l’a rapporté le média local MDZ, est arrivée vers 4h30 du matin. « en compagnie de trois amis, deux femmes et un homme » Et « Ils auraient pu accéder au salon VIP des joueurs par l’intermédiaire des employés »rapports L’équipe. « Elle n’est pas sortie avec l’intention de rencontrer quelqu’un. »son avocate, Natacha Romano, a déclaré à la Parisien.

Selon l’avocat, la victime s’est ensuite rendue à l’hôtel Diplomatique de Mendoza, où logeaient les joueurs et le staff français. Elle était accompagnée de l’un des deux joueurs suspectés d’être impliqués, initialement identifié par l’avocat auprès de certains médias comme étant Oscar Jegou, mais qu’elle a lui-même identifié comme étant le joueur de l’équipe de France. « identifier » enfin comme Hugo Auradou, dans une interview à l’AFP. Quand ils « entre dans la pièce, (…) elle se rend compte que l’invitation à boire un verre est un piège »ajoute Natacha Romano. La plaignante demande alors « Elle se rend aux toilettes, mais il se rend compte qu’elle veut s’enfuir. Il l’attrape immédiatement, la jette sur le lit, commence à la déshabiller et commence à la frapper sauvagement avec un coup de poing dont l’ecchymose est visible sur le visage de la victime. Il l’étouffe, au point qu’elle a l’impression qu’elle s’en va. » Elle dit que son client ne peut alors pas « ne plus se défendre » et déclare être « abusé sexuellement par cette première personne ».

Environ une heure plus tard, « Entre le deuxième, qui s’appelle Oscar »assure l’avocat, l’accusant alors de « mêmes faits de violence et d’abus sexuels ». Lorsque ce dernier va prendre un bain, selon la même histoire, « Hugo continue de l’utiliser, lui donnant différents coups »explique Natacha Romano, qui décrit les traces sur le corps de sa cliente : « morsures, griffures, coups aux poitrines, aux jambes et aux côtes marquées dans le dos »Au total, elle essaie « cinq fois pour quitter la pièce »selon le journal argentin ClarinL’avocat mentionne « trois ou quatre » autres attentats commis par Hugo Auradou, « jusqu’à ce qu’il s’endorme enfin. » « Ce n’est qu’à 8h30 qu’elle a pu se sortir de cette situation et s’échapper de l’hôtel. »

L’avocat des deux rugbymen a contesté cette version. « Des témoins l’ont vue sortir (de l’hôtel)« Les caméras l’ont vue sortir, il n’y a apparemment aucune trace de coups, d’après les enregistrements. Elle affirme avoir été battue, les caméras disent qu’elle ne l’a pas été », a-t-il ajouté. a a déclaré Rafael Cuneo Libarona, qui est également le frère du ministre argentin de la Justice, Mariano Cuneo Libarona.

Oscar Jegou et Hugo Auradou ont pour leur part « a confirmé avoir eu des rapports sexuels avec la jeune femme durant la nuit mais (…) a fermement nié toute forme de violence »selon un communiqué de la Fédération Française de Rugby publié mardi. Ces relations sexuelles ont été « consenti »déclare Rafael Cuneo Libarona.

En face, l’avocate Natacha Romano évoque une « abus avec accès charnel »La définition juridique du viol en Argentine, peut-on lire sur le site du ministère de la Justice. Dans la loi argentine, la violence sexuelle (« abuso sexual ») peut inclure des actes allant de l’agression sexuelle au viol aggravé, qui peut être puni d’une peine allant jusqu’à 20 ans de prison.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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