Ce que nous savons de l’enquête

Des milliers de policiers ont été déployés à Milwaukee, aux Etats-Unis. Des portiques et du béton ont été installés pour sécuriser la convention républicaine, la grand-messe du parti conservateur à laquelle Donald Trump doit participer, lundi 15 juillet, deux jours après avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il se décrit à quelques journalistes comme un survivant, un miraculé. « Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort »L’enquête se poursuit et la police américaine doit désormais comprendre comment le tueur a réussi à se positionner aussi facilement sur un toit. Car les « services secrets », l’unité chargée de protéger les personnalités, ne l’ont-ils pas éliminé à temps ?

Les hommes des « services secrets » avaient délégué la surveillance du toit aux forces de sécurité locales. L’autre grand mystère concerne les motivations du tireur Thomas Crooks, âgé de 20 ans. Dans son lycée, il est décrit comme un garçon studieux et bon élève mais souvent harcelé. De son côté, Joe Biden appelle les Américains au calme. Le président, d’une démarche hésitante, explique que la politique ne peut pas être un champ de bataille.