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ce que l’on sait du suspect arrêté sous l’OQTF

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La police a-t-elle arrêté le tueur en série « parpaings » qui ciblait exclusivement des sans-abri au hasard ? Les premiers éléments de l’enquête aux ramifications géographiques lointaines semblent aller dans ce sens.

Un homme, soupçonné de quatre homicides en France et une tentative de meurtre aux Pays-Bas, a été interpellé dans le sud de la France, a-t-on appris mercredi 13 novembre 2024 de source policière.

Ciblé par une OQTF en France

Cet homme, sous OQTF (obligation de quitter le territoire français) selon l’identité qu’il a donnée lors de son interpellation, a été interpellé dans un train près de Toulon (sud de la France), après le meurtre d’un SDF moldave à Lyon mortellement touché lundi novembre. 11 avec un bloc de béton, selon une source policière.

« Après vérification du dossier des personnes recherchées, ils se sont rendu compte qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par un juge d’instruction d’Evry », a indiqué le procureur de Toulon, Samuel Finielz.

« L’homme a été placé en détention et des mesures seront prises pour qu’il soit transféré au juge d’instruction ayant ordonné », soit à Evry, a ajouté Samuel Finielz, sans donner plus de précisions.

Plusieurs homicides « avec le même modus operandi »

Il est également soupçonné d’avoir commis des homicides « avec le même mode opératoire » à Evry, près de Paris, Dijon (est de la France) et Strasbourg, ainsi qu’une tentative de meurtre à Rotterdam aux Pays-Bas.

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Des analyses, notamment ADN, sont désormais en cours pour déterminer s’il est bien l’auteur de ces crimes, selon une autre source judiciaire.

Les forces de l’ordre françaises ont coopéré avec celles de Rotterdam, où un sans-abri a été violemment agressé dans la nuit du 4 au 5 novembre.

La police néerlandaise a déclaré qu’elle « enquêtait pour savoir s’il s’agissait bien du suspect lié à l’attentat de Rotterdam ». « A ce stade, nous ne pouvons pas le confirmer », a déclaré la porte-parole Janine Tuinfort.

Dans un avis de recherche, publié sur Internet, la police néerlandaise a diffusé l’image d’un homme à la peau foncée, âgé d’une trentaine d’années, portant un imperméable noir, un pantalon bleu et des chaussures à lacets orange.

Le suspect faisait l’objet d’un mandat d’arrêt. Il a été arrêté à Toulon dans le sud de la France. (©Police néerlandaise)

Un meurtre ultra-violent commis à Lyon ce lundi

Lundi matin, un SDF de nationalité moldave a été découvert mort à Lyon avec une large blessure à la tête, un bloc de béton ensanglanté à côté de lui.

Une caméra de vidéosurveillance a filmé un homme le frappant à la tête avec la lourde pierre. Une enquête pour meurtre avait été ouverte.

Selon nos informations, de source policière, le sans-abri était âgé de 39 ans et il s’appelait Emilio. Il habitait depuis plusieurs années ce quartier du 2e arrondissement de Lyon, Ainay, un quartier calme et bourgeois situé entre la gare Perrache et Bellecour.

Un homme est toujours activement recherché par la police de Lyon après le meurtre très violent d'un SDF, lundi 11 novembre 2024.
Le SDF tué à Lyon dormait sous ce porche, près de la gare Perrache, lorsqu’il a été tué d’un coup porté à la tête par un bloc de béton. (©Nicolas Zaugra/ actualité Lyon)

Il a dit « Je te vois, je t’attends »

La police de Toulon a pu interpeller l’homme grâce au signalement d’une femme agressée dans un train sortant de la gare de Marseille Saint-Charles mardi en fin d’après-midi. D’après son témoignage recueilli par Le Parisien ce mercredi, elle décrit un homme « inquiétant » vêtu d’un sweat à capuche noir, pull noué autour du cou, visage presque caché. Elle décrit un individu « très tendu ».

« Il criait je te vois, je t’attends », selon la jeune femme qui a été percutée par le suspect dans le train. Les contrôleurs de la SNCF et la police ont pu intervenir après que le passager a envoyé un SMS au numéro d’urgence 31177.

L’enquête se poursuit désormais pour confirmer son implication dans les quatre homicides en France, la tentative aux Pays-Bas et d’autres cas possibles ces dernières années.

Avec l’AFP

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