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Ce que l’on sait du retour des gisements de verre en Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France en 2025

Ce que l’on sait du retour des gisements de verre en Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France en 2025

Le dépôt de verre sera testé dans « plus de 1 000 hypermarchés, supermarchés et magasins bio«  à partir de mai 2025, précise Célia Rennesson, directrice de l’association Réseau Vrac et Réemploi, à nos confrères de Franceinfoce jeudi 22 août. Il sera testé en Pays-de-la-Loire, en Bretagne, en Normandie et dans les Hauts-de-France. sur les produits que les habitants de ces régions « sont habitués à consommer des grandes marques dans des emballages en verre qui peuvent être consignés pour être réutilisés », poursuit Célia Rennesson.

Les clients de ces magasins devront verser une caution à la caisse en échange des contenants, bocaux ou bouteilles en verre. Il s’agira d’une « petite valeur monétaire », « probablement autour 20 ou 30 centimesselon les tailles et les formats »précise Célia Rennesson. Selon la directrice de Réseau Vrac et Réemploi, il faut trouver un juste milieu pour le prix de la caution : « Si l’emballage n’a aucune valeur, il ne peut pas être retourné et, en même temps, il ne doit pas être trop étouffant pour ne pas réduire le pouvoir d’achat. »

Plusieurs produits concernés

Dans les rayons des supermarchés, les consommateurs trouveront certains produits dans des pots consignés tels que soupe, jus de fruits, petits pois et carottes et bouteilles de bière.

« 16 millions de Français pourront acheter des produits de consommation dans des emballages réutilisables », a indiqué l’éco-organisme Citeo dans un communiqué début juillet. Une fois le produit consommé, les clients pourront rapporter l’emballage au magasin, où « Nous leur redonnerons leurs instructions »poursuit Célia Renesson. Le pot ou la bouteille sera ensuite trié, lavé, puis renvoyé au producteur, contrairement au verre déposé dans les bacs prévus à cet effet, qui lui est recyclé.

Réduire l’impact environnemental de ces conteneurs

Le but de cette expérience est de réutiliser 10 % des emballages d’ici 2027comme demandé la loi Agec sur l’économie circulaire à partir de février 2020. « C’est le minimum que nous nous sommes fixé »souligne la directrice du réseau Bulk and Reuse. Selon elle, avec la consigne, « Nous serons tous gagnants, économiquement et écologiquement ».

Cette initiative, développée avec le soutien du syndicat des Brasseurs de France, « part d’un constat. L’augmentation des prix du verre l’année dernière pendant la crise énergétique », a indiqué le gouvernement lors d’un point de presse début juillet. Outre l’intérêt environnemental de la démarche, bien moins énergivore que la production de nouvelles bouteilles, les acteurs de la filière agroalimentaire espèrent donc aussi refaire partiellement leurs marges.

Une volonté de généraliser le principe

Célia Renesson, directrice du Réseau Vrac et Réemploi, envisage également l’ouverture, d’ici la fin de l’annéed’un « Appel à des manifestations pour inciter d’autres producteurs, d’autres marques, qui ont des produits vendus dans cette région, à rejoindre le projet. » Elle précise que, globalement, la réutilisation des emballages est estimée à moins de 1 % en France. A noter que les 30 millions d’emballages visés seront nettoyés en Laverie Bout’ à Bout’à Carquefou, près de Nantes.

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