Trois jours après l’attaque de Samara, devant son collège de Montpellier, mardi 2 avril, trois mineurs – une jeune fille de 14 ans fréquentant le même établissement et deux garçons de 14 et 15 ans, fréquentant d’autres collèges – ont été mis en examen vendredi soir. pour « tentative d’homicide volontaire » et placé sous contrôle judiciaire. Ils ont tous admis avoir frappé la jeune fille de 13 ans, a rapporté CNews. Le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent, avait requis le placement en détention provisoire du plus âgé des trois agresseurs, « soupçonné d’avoir porté les coups les plus violents » à Samara. Une demande rejetée par le juge des libertés et de la détention.
Dans un communiqué, le parquet de Montpellier a indiqué que « L’attaque s’est produite dans le cadre d’un groupe d’adolescents qui avaient pour habitude de s’insulter les uns les autres et de mettre en ligne leurs photographies respectives et celles de tiers sur des groupes de discussion créés sur messagerie instantanée. » Ce sont ces tensions sur les réseaux sociaux qui sont à l’origine des violences, écartant la dimension religieuse. Cependant, devant les médias, la mère de l’adolescente a affirmé que sa fille avait été « attraper la grippe » par un ami d’université pendant plus d’un an, et que ce dernier la traitait comme une « incroyant »à cause de la façon dont elle s’habille et se maquille.
Alors que Samara sortait du coma, elle a été brièvement vue à l’hôpital « compte tenu de son état de santé encore fragile ». Elle a » a confirmé les violences dont elle a été victime »selon le procureur, mais « par contre, je n’ai pas mentionné » faits de « du harcèlement sur une longue période. » Parallèlement à l’enquête pénale, « un inspecteur et un inspecteur » chargée par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, de mener une enquête administrative, notamment pour déterminer si des fautes avaient été commises par le personnel de l’établissement, est arrivée vendredi et « ont commencé leurs auditions » au collège Arthur Rimbaud.