Deux Rafale ont été impliqués dans un accident ce mercredi en Meurthe-et-Moselle. Un pilote a été retrouvé sain et sauf, mais deux autres sont toujours portés disparus.
Deux avions Rafale sont entrés en collision et se sont écrasés ce mercredi en Meurthe-et-Moselle. Les circonstances de l’accident impliquant les deux appareils militaires français ne sont pas encore connues.
• Une collision impliquant deux avions militaires
Ce mercredi 14 août, vers 12h30, deux avions Rafale de l’escadron de transformation Rafale (ETR) de la base aérienne de Saint-Dizier, en Haute-Marne, sont entrés en collision alors qu’ils revenaient d’une mission de ravitaillement en Allemagne. Selon les déclarations de l’armée de l’air, les deux appareils se sont écrasés près du village lorrain de Colombey-les-Belles, au sud-ouest de Nancy, alors qu’ils revenaient d’une mission de ravitaillement en Allemagne.
Les circonstances de la collision entre les deux avions militaires ne sont pas encore connues à cette heure. « Des enquêtes sécuritaires et judiciaires sont ouvertes pour faire la lumière sur les raisons de cet accident », a précisé l’armée de l’air. Un numéro de téléphone (09 70 80 90 40) a été mis en place ce mercredi par la préfecture de Meurthe-et-Moselle pour recueillir des témoignages afin d’aider à localiser le lieu exact de l’incident impliquant les deux appareils.
« J’étais en train de manger, un avion est passé au-dessus de moi, il se dirigeait vers le nord, il y a eu comme une explosion et ça a pris feu », a raconté un habitant d’Autreville.
« Cela a créé un énorme nuage noir (…) C’était impressionnant », a-t-elle confié.
« On a entendu un bruit fort, vers 12h30 peut-être. On entend souvent des avions passer, mais ce n’était pas le mur du son, ça n’avait rien à voir », a témoigné Patrice Bonneaux, adjoint au maire de Colombey-les-Belles.
• Un pilote indemne, deux autres portés disparus
Le pilote de l’un des deux avions, qui a pu s’éjecter avant que son appareil ne s’écrase au sol, a été retrouvé sain et sauf. Mais les pilotes à bord du second Rafale (un élève et son instructeur) sont toujours portés disparus à cette heure. « D’importants moyens ont été dépêchés sur place, dont la brigade de gendarmerie aérienne et les pompiers de l’air de la base aérienne 133 Nancy-Ochey afin de retrouver les deux autres membres d’équipage », a précisé l’armée de l’air.
Sur place, toutes les routes entre Colombey-les-Belles, Autreville et Harmonville sont bloquées par les forces de l’ordre, ont constaté des journalistes de l’AFP, qui ont vu passer un véhicule d’identification criminelle et des drones.
Selon le Service départemental d’incendie et de secours de Meurthe-et-Moselle (Sdis), 54 de ses pompiers sont sur place. Quatre-vingt-dix gendarmes sont mobilisés pour les recherches, a également indiqué la gendarmerie.
• Un escadron dédié à la formation des pilotes
L’escadron de transformation Rafale 3/4 Aquitaine assure des missions de formation des pilotes et navigateurs de la Marine nationale et de l’Armée de l’air sur les versions monoplace, biplace et Marine de l’avion militaire. L’escadron est basé sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, en Haute-Marne, située à 70 kilomètres à l’ouest du lieu de l’accident survenu ce mercredi. Il assure également la formation de certains pilotes de pays étrangers ayant acheté des Rafale français.
Un élève et son instructeur se trouvaient en effet à bord de l’un des deux appareils impliqués dans la collision. L’armée de l’air a précisé à l’AFP que les trois pilotes impliqués dans l’accident étaient de nationalité française.
