ce que l’on sait de la violente agression d’un adolescent de 15 ans grièvement blessé
Un adolescent de 15 ans a été violemment pris pour cible par plusieurs personnes ce jeudi 4 avril à Viry-Châtillon (Essonne). Sa vie est en danger et ses trois ou quatre agresseurs sont en fuite.
Une attaque extrêmement violente. Un collégien de 15 ans a été violemment agressé jeudi 4 avril près de son établissement de Viry-Châtillon (Essonne). Il a été hospitalisé et son pronostic vital est compromis. Ses attaquants, au nombre de trois ou quatre, sont toujours en fuite.
• Une attaque qualifiée de « massacre »
L’agression a eu lieu alors que le collégien rentrait chez lui à pied après un cours de musique au collège des Sablons à Viry-Châtillon. Mais alors qu’il se trouvait à une centaine de mètres de son établissement, vers 16 heures, plusieurs personnes cagoulées l’ont attaqué.
« Il a été agressé entre deux cages d’escalier par trois ou quatre personnes qui l’ont frappé, qui l’ont massacré », raconte le maire d’Île-de-France Jean-Marie Vilain (Les Centristes).
La victime a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Necker de Paris. Sa mère est « effondrée », selon Jean-Marie Vilain, qui ajoute que « le préfet m’a confirmé qu’il était dans un très mauvais état ».
« Je suis particulièrement choqué par cette ultra-violence. Ces gens sont des sauvages. On ne peut rien dire d’autre : ils l’ont laissé entre la vie et la mort », explique le maire.
• « Pas de tensions préexistantes », selon le préfet
La victime était inconnue de la police et de la justice. Alisson, un camarade de classe interrogé par BFMTV, décrit un garçon sérieux et sociable. « Il est vraiment ami avec tout le monde. Je ne sais pas, c’est bizarre que les gens le tapent comme ça sans raison. (…) Tout le monde le connaît. Il ne fait de mal à presque personne », dit-il. adolescente.
Même sentiment pour un voisin de la victime, qui la connaît depuis son plus jeune âge et qui ne comprend pas ce déferlement de violence. « Il fait un peu de sport, il ne traîne pas dehors. C’était quelqu’un de respectueux. Il faut que justice soit faite. Le petit, il n’a probablement rien fait. Je le connais, il n’a probablement rien fait. » le petit », se défend-il.
« Rien ne dit qu’il s’agit d’une rixe intercommunale », a de son côté indiqué la préfète de l’Essonne Frédérique Camilleri à BFMTV, précisant que « le motif n’est pas clair du tout ».
« Il n’y a pas de tensions préexistantes concernant ce collège ou ce quartier. Ambiance très calme (jeudi) soir dans ce quartier et autour du collège », explique le préfet, qui a expliqué que « l’ensemble du réseau d’alerte en cas de bagarre est mobilisé » et que « l’Éducation nationale s’est organisée pour soutenir les équipes pédagogiques et camarades de classe de cet écolier, à partir de (vendredi matin) ».
• La chasse aux suspects se poursuit
Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre et violences en réunion à proximité d’un établissement scolaire. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune arrestation. « On ne sait pas s’il s’agit de collégiens, rien ne le prouve pour l’instant », précise Jean-Marie Vilain.
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a dénoncé « un nouveau drame absolument terrible » et a adressé « toutes mes pensées à ce jeune, à sa famille et à ses camarades », indiquant qu’une unité psychologique et des moyens supplémentaires en personnel ont été déployés.
Une cellule psychologique a été mise en place au collège et les parents d’élèves devaient être informés de la situation jeudi soir. Autour de l’établissement, un dispositif devait être mis en place ce mercredi.