ce que l’on sait de la mort d’une touriste suisse égorgée dans le sud du pays
Une touriste suisse a été violemment tuée la gorge tranchée le 11 octobre alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café à Djanet, une ville située au sud-est de l’Algérie. La victime faisait partie d’un groupe de cinq voyageurs, ont indiqué les autorités suisses à CNEWS.
Un drame survenu le 11 octobre dernier, mais révélé onze jours plus tard. Alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café de Djanet (sud-est algérien) en compagnie d’une amie et de ses enfants, une touriste suisse s’est fait trancher la gorge par un jeune Algérien, a rapporté la Radio Télévision Suisse (RTS).
Cette information a été confirmée ce mercredi 24 octobre à CNEWS par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
« La victime faisait partie d’un groupe de cinq voyageurs, tous originaires de Suisse », a indiqué l’administration fédérale suisse à CNEWS. Selon la presse algérienne, elle a été tuée à coups de couteau et n’est décédée qu’à son arrivée à l’hôpital local.
« L’ambassade de Suisse à Alger est en contact avec les autorités algériennes compétentes », a ajouté le DFAE, précisant qu’elle apporte un soutien au groupe de touristes « dans le cadre de la protection consulaire ».
L’homme se serait jeté sur elle en criant « Allah Akbar ».
Comme le rapporte également la RTS, l’agresseur a pris la fuite après l’incident et les autorités algériennes ont déployé d’importants efforts pour le retrouver.
La télévision suisse a également indiqué qu’il était demandé aux habitants de la région de ne pas faire connaître l’affaire sur les réseaux sociaux. L’homme aurait crié « Allah Akbar » (« Dieu est grand ») et « vive la Palestine » au moment du crime en se jetant sur la victime.
Dans un live sur YouTube, Mohamed Larbi Zitout, membre fondateur du mouvement Rachad, groupe politique classé organisation terroriste en 2021 par le gouvernement algérien et ancien diplomate exilé en Grande-Bretagne, a évoqué le drame, indiquant qu’une photo du suspect – qu’il montre à l’écran – a été distribuée et collée dans les rues de Djanet « pour obtenir des informations auprès des personnes qui l’auraient vue ». .
« L’ambassade de Suisse à Alger est en contact avec les autorités algériennes compétentes », se limitent à indiquer les autorités suisses, expliquant que « pour des raisons de protection des données et de la personnalité, aucune autre information ne peut être donnée ».