Ce que l'on sait de la fusillade de Poitiers qui a fait cinq blessés dont un jeune de 15 ans en urgence absolue
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Ce que l’on sait de la fusillade de Poitiers qui a fait cinq blessés dont un jeune de 15 ans en urgence absolue

Cinq adolescents âgés de 15 et 16 ans ont été blessés par balle jeudi soir dans un quartier populaire de la ville. Un suspect est recherché. La fusillade, liée au trafic de drogue selon les autorités, a été suivie d’une large rixe.

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Des policiers lors d'une précédente opération anti-stupéfiants dans le quartier des Couronneries de Poitiers (Vienne), le 5 mars 2024. (MATHIEU HERDUIN/LA NOUVELLE REPUBLIQUE/MAXPPP)

Un adolescent de 15 ans ans est entre la vie et la mort après une fusillade sanglante qui a eu lieu à Poitiers (Vienne), suivie d’une grande rixe, dans la soirée du jeudi 31 octobre. Au total, cinq adolescents âgés de 15 et 16 ans ont été blessés, selon le rapport du procureur de la ville. Une enquête pour tentative d’homicide est ouverte, a indiqué Cyril Lacombe lors d’un point de presse vendredi en fin d’après-midi. Une fusillade liée au trafic de drogue, a-t-il confirmé : « Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que le tireur pourrait avoir été impliqué dans la vente de stupéfiants dans le secteur des Couronneries dans les jours précédents. » Voici ce que nous savons de cette fusillade.

Une fusillade suivie d’une bagarre

Jeudi soir, vers 22h45, la police est intervenue après des coups de feu devant un restaurant d’un quartier populaire de Poitiers. Ils ont retrouvé le premier blessé au sol, touché à la tête.

Cette fusillade a été suivie d’une confrontation plus large. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est d’abord exprimé sur BFMTV « une rixe entre bandes rivales qui a impliqué plusieurs centaines de personnes » mais, comme l’a confirmé le procureur de Poitiers, il s’agissait bien d’échauffourées « 50 à 60 personnes ».

Lors de leur intervention après la fusillade, les policiers se sont retrouvés « en contact » de ceci « foule » véhément, ce qui « forcé » les forces de l’ordre à utiliser « trois grenades lacrymogènes pour repousser les ardeurs de ces badauds »selon le récit de Cyril Lacombe. Aucun dégât n’a été causé et le calme est revenu vers 23h30.

La conférence de presse du procureur de Poitiers, le 1er novembre 2024, au lendemain d'une fusillade.

La conférence de presse du procureur de Poitiers, le 1er novembre 2024, au lendemain d’une fusillade.
La conférence de presse du procureur de Poitiers, le 1er novembre 2024, au lendemain d’une fusillade.
(FRANCEINFO)

« Deux témoins présents sur place ont été agressés par plusieurs personnes comme étant susceptibles de connaître l’identité du tireur », dit le procureur. La police les a pris en charge, ainsi qu’une tierce personne.désigné par la clameur comme étant capable de connaître l’agresseur ». «Onze douilles ou douilles ont été retrouvées sur les lieux du crime, tirées par une arme semi-automatique, fusil d’épaule type 22»il a ajouté.

Cinq mineurs blessés

Lors de la première fusillade, cinq personnes ont été blessées, dont plusieurs grièvement. Tous sont nés en 2008 ou 2009 et résident à Poitiers. Vendredi soir, l’adolescent de 15 ans ans, le blessé le plus grave était toujours hospitalisé « en urgence absolue avec un pronostic vital toujours engagé »dit le procureur. Deux des victimes, « plus légèrement touché », se sont rendus « ultérieurement et par leurs propres moyens à l’hôpital », a déclaré Cyril Lacombe.

Un homme activement recherché

Une perquisition vendredi matin à Poitiers « permis la découverte de sept munitions » Et « éléments partiels d’une arme démontée ». Le logement ciblé « aurait été occupé par un homme dont l’identité est en cours d’identification ». Présent depuis plusieurs semaines à Poitiers, il est « l’objet d’une recherche active »a souligné le procureur. « La vidéosurveillance est utilisée et l’enquête de proximité se poursuit » a-t-il ajouté, précisant que « plus de dix enquêteurs de la police judiciaire » sont mobilisés pour mener les investigations.

Des renforts envoyés sur place

« Pour ce week-end, l’Etat a envoyé des moyens CRS supplémentaires qui seront présents dans le quartier des Couronneries et dans toute la ville », a annoncé sur franceinfo la maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy (EELV), vendredi soir. « Je pense que la population peut être rassurée »a-t-elle ajouté.

La maire de Poitiers, Léonore Moncond'huy, sur franceinfo, le 1er novembre 2024.

La maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, sur franceinfo, le 1er novembre 2024.
La maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, sur franceinfo, le 1er novembre 2024.
(FRANCEINFO)

« Des renforts de police arrivent »a confirmé le préfet du département de la Vienne, Jean-Marie Girier, qui a évoqué, sur franceinfo, « plus d’une centaine de policiers présents sur place ». « Nous aurons à la fois le CRS8 et le CRS84 vendredi soir »deux compagnies de policiers spécialisées dans le maintien de l’ordre, pour renforcer les effectifs du département, précise-t-il. « C’est « Il est important de dépenser des ressources importantes non pas pour une soirée, mais pour plusieurs jours. »

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