Ces projets de questionnaire, que Franceinfo a pu consulter exclusivement, doit encore être discuté entre le ministère de l’Éducation nationale et les organisations syndicales. Une réunion est prévue pour la fin avril pour les finaliser.
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Franceinfo a pu obtenir, le mardi 22 avril, exclusivement, les projets de questionnaire qui seront envoyés aux étudiants internes ou qui ont participé à des voyages scolaires, afin d’élever des faits possibles de violence. Cette approche fait partie du plan lancé par le ministre de l’Éducation nationale Elisabeth Borne après l’affaire Betharram. L’objectif est de les généraliser dans le public et le privé sous contrat dès le début de l’année scolaire en septembre.
Trois questionnaires différents, documents de travail, seront expérimentés dans certains établissements à la fin de l’année scolaire.
Le premier sera pour les écoliers au premier degré (école primaire) qui reviendront des voyages scolaires. Il comprendra des questions telles que: « Les adultes qui vous ont accompagnés sont bien traités avec vous? »ou bien « Est-ce que quelqu’un voulait toucher des parties de votre corps sans que vous vous sommes d’accord? ». Le deuxième questionnaire sera envoyé aux étudiants au deuxième degré (collège et lycée) qui reviendront des voyages scolaires. Cette fois avec le Vouvoyer, il comprend des questions telles que: « Pensez-vous que votre vie privée a été suffisamment respectée? »ou « Avez-vous subi de la violence pendant le séjour? ».
Enfin, le troisième questionnaire sera envoyé aux étudiants internes au deuxième degré et comprend des questions comme: « Faites-vous confiance aux adultes de stage? » ou encore « Avez-vous subi de la violence dans le pensionnat? « . Chacun des trois questionnaires se termine par la phrase: « Il y a toujours quelqu’un pour t’écouter »avec le rappel des numéros d’urgence 119 (enfance en danger), 3018 (harcèlement et violence numérique) et 3114 (prévention du suicide).
Ces projets de questionnaire doivent encore être discutés entre le ministère de l’Éducation nationale et les organisations syndicales. Une réunion est prévue pour la fin avril pour les finaliser. Après un premier test dans plusieurs établissements dans les prochaines semaines, une première évaluation sera effectuée en juin. L’objectif est alors de généraliser le système au début de l’année scolaire en septembre.
« Selon les réponses à ces questionnaires, et en moindre alerte, des entretiens avec des professionnels sociaux, de la santé et des psychologues seront organisés »a déclaré le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué en mars, au moment du lancement du plan du ministre Elisabeth Borne contre la violence scolaire. Ce plan a été lancé dans le processus de révélations sur la violence physique et sexuelle pendant des décennies dans plusieurs écoles catholiques, au premier plan dont Notre-Dame de Betharram.