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« Ce que la France a fait est incroyable », les épéistes impressionnés par le Grand Palais

Les épreuves d’escrime aux Jeux olympiques ont débuté ce samedi 27 juillet, dans le cadre somptueux du Grand Palais, qui a impressionné les premiers combattants sur la piste, saluée elle aussi pour sa grande qualité. « Ce qu’a fait la France, c’est sacrément incroyable », a confié le sabreur canadien François Cauchon.

Ils n’étaient pas tous présents à la cérémonie d’ouverture prévue en fin de journée la veille, mais les escrimeurs ont tout de même eu le souffle coupé ce samedi pour leur entrée en lice aux Jeux olympiques de Paris 2024. Les épreuves d’épée et de sabre ont débuté au Grand Palais. Et les premiers escrimeurs ont découvert un lieu majestueux.

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« Le plus bel endroit que j’ai jamais clôturé »

« C’était spectaculaire », confiait l’Argentin Pascual Maria di Tella, vainqueur de son premier match face au Canadien François Cauchon (15-13). « C’est magnifique, le Grand Palais est incroyable. C’est certainement le plus bel endroit où j’ai pu tirer. Je suis vraiment content de l’organisation, du tournoi, c’est magnifique. Quel meilleur endroit que d’organiser les Jeux Olympiques en France où les Français espèrent tant de médailles. La piste est parfaite. »

Son adversaire, battu, a lui aussi apprécié la grandeur du lieu malgré la défaite en début de compétition (il aura encore sa chance dans l’épreuve par équipes). « C’est quelque chose qu’on n’a jamais vu dans nos compétitions », explique François Cauchon. Les sabreurs se produisent effectivement à Orléans lorsqu’ils croisent le fer en France pour des compétitions internationales. « Le travail qu’ils ont fait est absolument magnifique, on sent la foule, on est très proche du public, c’est un monument historique », poursuit-il.

Il n’impute pas sa défaite à ce cadre splendide, ni à ses deux tribunes impressionnantes. « J’étais concentré sur le match, mon adversaire », assure-t-il. « Au début, tu as des frissons, tu regardes la foule, c’est vraiment imposant mais tu es bien préparé, ça marche. » Même constat pour le Mexicain Gibran Zea, vainqueur de l’Egyptien Mohammad Fotouhi (15-13). « Le lieu est impressionnant, les émotions sont incroyables. Tout est parfait, de qualité. »

Nicolas Couët Journaliste RMC Sport

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Jeoffro René

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