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ArtsDivertissement

ce que dit « Anatomie d’une chute », le film de Justine Triet

Le film de Justine Triet, récompensé samedi soir à Cannes est un film d’essai, qui décortique l’histoire d’un couple.

Anatomie d’une chutequi a remporté la Palme d’or samedi, est un film d’essai qui décortique minutieusement les rapports de force et de domination au sein d’un couple d’artistes fortunés, porté par l’interprétation de Sandra Hüller.

S’inspirant de faits divers, la réalisatrice Justine Triet retrace le procès d’une auteure allemande (Sandra Hüller) accusée aux assises du meurtre de son mari, dans leur chalet des Alpes françaises.

En l’absence de témoins, hormis leur fils, un enfant malvoyant, la justice va décortiquer la vie du couple dont les disputes ont été enregistrées par le mari. Et révéler toutes les relations de pouvoir, les névroses et les vices cachés.

D’une durée de 2h30, il sortira en salles le 23 août. « C’est un film plus gros qu’un film d’essai », a déclaré à l’AFP le réalisateur de 44 ans, remarqué avec Sibylle Ou Victoria. Dans Anatomie d’une chuteelle « explore encore une fois la famille et le couple : comment sommes-nous ensemble ? Qu’est-ce qu’on se donne ? Qu’est-ce qu’on se doit ? ».

Meurtre ou suicide ?

Sandra Hüller joue « un personnage qui assume sa liberté, sa sexualité, ses choix de vie. Elle a l’air forte et ça la rend méfiante », décrit la réalisatrice. « J’ai toujours fait des films autour des femmes. Cette fois, c’est quelqu’un qui n’est pas facile à comprendre ».

Anatomie d’une chutedont le scénario a été co-écrit par la réalisatrice et son compagnon, l’acteur et réalisateur Arthur Harari, repose sur une déconstruction cérébrale et minutieuse des mécanismes du couple et de la justice.

Au-delà de la reconstitution du drame, pour savoir s’il s’agit d’un meurtre ou d’un suicide, le film expose une multitude de rapports de force : le jeu des langues, l’allemand natif du personnage principal, l’anglais pour communiquer et le français parlé au procès, la séduction à l’intérieur le couple, rivalité entre partenaires quand l’un a plus de succès que l’autre…

Un film de puzzle

Justine Triet dit avoir construit comme « un puzzle », dans lequel le spectateur est projeté dès la première scène et dont il ne comprend le sens que plus tard.

« Ce film, c’est comme entrer dans le cerveau de cette femme, essayer de comprendre qui elle est en tant que femme, en tant que mère, en tant qu’artiste », explique la réalisatrice.

Les scènes du procès sont centrales, portées par l’affrontement entre l’avocat général, incarné par Antoine Reinartz, et l’avocat de l’accusé (Swann Arlaud).

La réalisatrice voulait vraiment filmer la justice : « Le procès est un lieu où l’on devient fou de la vie des gens, où la parole est déformée. C’est le lieu où commence la fiction », dit-elle.

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Photo de Malagigi Boutot

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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