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Ce procès qui inquiète Marine Le Pen et son équipe – Libération

Enquête

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Avant la comparution devant le tribunal de Paris, à partir du 30 septembre, du chef de file de l’extrême droite et de plusieurs députés RN, une audience le 3 juillet examine l’état de santé de Jean-Marie Le Pen, 96 ans, également prévenu. L’ombre de l’inéligibilité plane en tout cas sur l’avenir du député sortant d’Hénin-Beaumont.

Ce devrait être une étrange audience, ce mercredi après-midi 3 juillet, à la 11e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Les magistrats et avocats convoqués, qui représentent près de 30 prévenus, personnes physiques et morales, puisque le Rassemblement national lui-même sera jugé, se concentreront sur un sujet bien éloigné du véritable enjeu de l’affaire. Il y sera question de la santé de deux personnes renvoyées en jugement, l’ancien député européen Jean-François Jalkh et Jean-Marie Le Pen, un monsieur de 96 ans : le fondateur du FN, l’ancêtre du RN, peut-il être jugé, à partir du 30 septembre, et jusqu’au 27 novembre, aux côtés de 27 autres protagonistes, dans l’affaire des assistants parlementaires d’extrême droite au Parlement européen ? Placée sous un régime de protection juridique, une sorte de tutelle, Le Pen « ne peut plus bouger et ses facultés sont considérablement altérées »son avocat l’avait indiqué lors d’une précédente audience. Le débat reprendra donc sur ce point avec de nouveaux avis médicaux.

Mais ce ne sont pas les problèmes cardiaques du vieil homme qui seront dans tous les esprits, mais plutôt l’avenir politique de sa fille, Marine Le Pen, qui devra également être jugée pour « détournement de fonds publics » Et « complicité »Ces infractions

Cammile Bussière

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