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Ce prestigieux haras normand est à vendre pour près de 27 millions d’euros


C’est une histoire normande de près d’un demi-siècle qui s’achève. Après quatre décennies d’élevage dans l’Orne (61), la famille de l’armateur Stavros Niarchos, décédé en 1996, qui envisageait de réorganiser ses activités équestres à l’étranger, a décidé de se séparer de son fief français qu’il possédait depuis 1979.C’est un crève-coeur pour eux car ils n’avaient pas l’habitude de vendre et ils avaient un attachement fort à ce haras qui était aussi un lieu majeur de retrouvailles familiales.« , confie à la Figaro Cyrille Maupas, directeur des bureaux Sotheby’s Normandie (Deauville, Pays d’Auge, Rouen et Bayeux).

Situé à Neuvy-au-Houlme, à moins de 50 kilomètres au sud de Caen (Calvados) et à 15 minutes de Falaise où se trouve le château de Guillaume le Conquérant, l’un des plus grands haras au monde, dédié aux galopeurs, a vu sept jockeys remporter le prestigieux Prix de l’Arc de Triomphe. En 2015, la famille Niarchos a entièrement rénové le château de 640 m² situé au cœur du haras.

Les « grands patrons français » intéressés

Autour de cette bâtisse du XVIIIe siècle, les futurs acquéreurs pourront compter sur un parc de 5 hectares. Le domaine comprend également deux autres demeures de « haut standing» – 525 et 235 m² – ainsi que 23 logements répartis sur l’ensemble de la propriété pour les hôtes et le personnel. Les propriétaires actuels ont également agrandi le haras : des terrains, des écuries et une piste d’entraînement ont été ajoutés au domaine. De plus, les paddocks sont ainsi équipés d’écuries comprenant environ 200 boxes situés sur la propriété principale.

Les futurs acquéreurs pourront ainsi acquérir un «somptueuse demeure historique et centre équestre de renommée mondiale, digne d’un « Wellington International » (Ville de Floride reconnue comme capitale mondiale de l’équitation)”. Quels profils d’acheteurs ? «Nous sommes actuellement en discussions orales avec de grands patrons français qui recherchent un certain art de vivre dans un bien d’exception.affirme Cyrille Maupas. Certaines personnes ont des envies de permaculture ou de vigne et pourraient exploiter le terrain différemment.« Mais les propriétaires actuels le seront »vigilant« pour que le domaine reste »un lieu chargé d’histoire» et liés à l’équitation. C’est pourquoi les acheteurs connaissant le monde équin et souhaitant «perpétuer les succès du haras et combiner de multiples activités équines avec une activité hôtelière telle que je l’imagine« , pourrait également gagner le pari.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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