Les fraises, les tomates, les pommes … derrière leur apparence saine, cache parfois une réalité beaucoup moins appétissante. Une classification européenne révèle des pays où les fruits et légumes sont les plus chargés de pesticides. Et non, l’Espagne n’est pas le pire étudiant.
Ils sont beaux, colorés, parfois biologiques, souvent locaux … et pourtant, pleins de pesticides. Derrière la façade appétissante des fruits et légumes européens, une étude récente aplatit nos certitudes. Selon les derniers chiffres de la FAO et de l’Eurostat, un Les pays en particulier détient le dossier européen en termes d’utilisation de pesticidesloin devant les géants agricoles comme l’Espagne ou la France.
En 2021, 10,86 kg de pesticides ont été pulvérisés par des hectares cultivés dans ce pays. En comparaison, La moyenne européenne ne s’élève à que 3,2 kg / ha. Des données qui remplacent immédiatement le problème: lorsque certains pays diminuent considérablement leurs doses, d’autres continuent de pulvériser massivement leurs cultures.
Des chiffres écrasants pour certains pays européens
Le podium des pays les plus «généreux» des surprises de pesticides: derrière les Pays-Bas, nous trouvons Chypre (9,22 kg / ha) Et Malte (8,09 kg / ha). Ces petites nations, moins connues pour leur production agricole intensive, présentent des ratios bien supérieurs à leurs voisins.
Sur le côté des véhicules de produits lourds de l’agriculture européenne, L’Italie a une utilisation de 5,38 kg / ha,, Espagne 4,59 kg / ha,, Allemagne 4,14 kg / ha Et France 3,67 kg / ha. Autrement dit, Même les grands producteurs ne sont pas ceux qui pulvérisent le plus leurs champsContrairement à ce que l’on pourrait penser.
Mais tout le continent n’est pas logé dans la même marque. La Roumanie (0,62 kg / ha), la Suède (0,73 kg / ha) et la Lituanie (1,12 kg / ha) Montrez qu’une agriculture à faible entrée est possible – et même la majorité dans certaines régions de l’Europe de l’Est.
Moins de légumes contaminés: ces pays qui montrent l’exemple
Derrière ces chiffres, ce sont des habitudes de consommation qui émergent. En préférant les courts-circuits ou les importations de pays moins traités, les consommateurs peuvent réduire leur exposition aux résidus chimiques. Des pays comme la Slovaquie, avec 1,21 kg / hacompter sur des méthodes naturelles pour obtenir des récoltes abondantes sans nuire à la santé.
Ce n’est pas seulement une écologie organique ou une tendance. Selon l’UE, entre 2011 et 2021, les ventes de pesticides ont chuté de 2,77%, de 360 000 à 350 000 tonnes. Une dynamique encouragée par la législation européenne, qui impose une stricte distinction entre les produits autorisés et ceux interdits du marché.
Voici les pays où l’utilisation de pesticides a fortement chuté au cours de cette période:
- République tchèque: -36%
- Belgique, Danemark, Portugal, Roumanie, Irlande: -20%
Règles européennes toujours plus strictes
Depuis 1991, l’Union européenne a supervisé la commercialisation de pesticides via une législation harmonisée, renforcée en 2009. Objectif: Réduire les impacts sur la santé humaine et l’environnement. Mais le chemin reste long. Malgré les baisses observées, Les disparités d’utilisation restent flagrantes entre les pays membres. Et derrière chaque kilo de produit pulvérisé, un modèle de production entier est remis en question.
Pour les consommateurs, la vigilance reste donc en ordre. Lisez les étiquettes, modifiez les origines, favorisez les produits non prélevés ou certifiés, deviennent des réflexes de précaution essentiels … jusqu’à ce que l’Europe impose, pour de bon, un cours commun.