ce nouveau traitement disponible à Strasbourg est révolutionnaire, voici pourquoi

Le matin du 15 janvier, à Clinique Sainte-Barbe à Strasbourg, les docteurs Denis Briche et Amina Ganeval ont procédé à une opération peu connu et encore peu réalisé en France : la mise en place deun stimulateur du XII.

Une technologie, semblable à un stimulateur cardiaquequi s’adresse aux personnes atteintesapnée du sommeil. Elle est soutien par la Sécurité Sociale depuis juillet dernier. On vous en dit plus à ce sujet.

Un appareil qui aidera les patients souffrant d’apnée du sommeil à mieux respirer

Concrètement, l’opération dure environ deux heures et demie.

Il vise à mettre en œuvre, au niveau de thorax du patient, un appareil « qui stimuler le nerf hypoglossece qui conduira à un contraction de la langue à chaque inspiration. Cela fait donc tirer la langue au patient et lui permet de mieux respirer », explique Denis Briche, chirurgien ORL.

Avantages par rapport aux autres traitements

L’implantation d’un stimulateur XII bénéficie quelques avantagespar rapport aux autres solutions proposées aux patients.

«Il n’y a pas pas d’équipement . Le patient n’a pas rien dans la boucheou sur la bouche. Tout fonctionne avec une télécommande . Il sert à allumer le boîtier qui va permettre la stimulation du nerf hypoglosse et à régler son intensité », poursuit le chirurgien ORL.

Critères à vérifier pour bénéficier de l’opération

Progressivement, la demandecommence à troupeau . Ce mercredi matin, le duo de chirurgiens a opéré son neuvième patient. Mais il y a encore critèrespour en bénéficier.

Amina Ganeval, chirurgienne maxillo-faciale, explique que « cette opération s’adresse aux patients qui sont soit en échec du traitement par pression positive continuerou qui ne supportent pas le masque. Ils doivent également échouer à attelle mandibulaires’ils étaient diagnostiqué il y a plus d’un an. Il y a aussi limites de poids. »

« Son coût l’a empêché d’arriver plus tôt en France »

C’est une technologie qui est éprouvé. On le pratique aux Etats-Unis depuis 20 ans mais elle coûte 20 000 euros à réaliser.

« C’est sans doute son coût qui l’a empêché d’arriver plus tôt », glisse Denis Briche.

Une situation qui a également eu un impact sur la formation des deux chirurgiens. Ils devaient aller en Allemagnepour l’apprendre et le pratiquer.

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