Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Ce n’est pas possible… » : Juliette Binoche fond en larmes au micro de Léa Salamé sur France Inter

« Enfin ! Ce n’est pas possible que seules les femmes parlent » C’est le cri du cœur de Juliette Binoche lancé sur France Inter, mercredi 1er mai 2023. Ce jour-là, l’actrice répondait aux questions de Léa Salamé et était interrogée sur le plateforme qu’une centaine d’hommes du monde de la culture ont signée pour soutenir le mouvement MeTooPublié dans Elle.

Pour Juliette Binoche, il était important et nécessaire que les hommes s’impliquent. D’après elle, « ça fait du bien» de voir des hommes prendre parti en faveur des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles. Elle ne comprenait pas pourquoi ce discours avait mis autant de temps à voir le jour.

Juliette Binoche a été particulièrement touchée et affectée par cette cause

« Ce n’est pas possible que seules les femmes parlent« , a-t-elle dénoncé entre deux sanglots, comme elle a été émue et touchée par cette cause. L’actrice rappelle également que «il n’y a pas un homme qui s’est coupé les cheveux » en soutien au soulèvement des femmes iraniennes il y a deux ans.

Selon Juliette Binoche, pour que les voix des femmes soient enfin reconnues, il faut qu’elles soient soutenues et cela passe par l’engagement des hommes à leurs côtés. « Toutes les femmes attendent« pour voir ces réactions des acteurs et réalisateurs. « C’est une nécessité, sinon il n’y a pas de changement« , a-t-elle ajouté, très affectée.

Léa Salamé a créé la polémique contre Juliette Binoche

Lors de cet entretien avec Léa Salamé, la comédienne est revenue sur son statut de comédienne alors qu’elle expliquait avoir été victime de nombreux comportements inappropriés envers elle quand elle était plus jeune parmi les réalisateurs. « Vous avez très vite eu le courage de dire non, mais là où les autres se laissent aller, vous vous fixez assez vite des limites.», lui a dit le journaliste.

Une sortie qui a créé la polémique. De nombreux internautes ont estimé que l’hébergeur rendait les victimes d’actes inappropriés responsables de ce qui leur était arrivé.

Quitter la version mobile