« Ce n’est pas notre position », a réagi ce mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas aux récents propos polémiques de François Rebsamen sur le Rassemblement national.
Une sortie qui sème le trouble dans le paysage politique. Après avoir déclaré, ce mardi 14 janvier, respecter « toutes les forces politiques, sauf le RN », François Rebsamen a été recadré par le gouvernement.
« Vous savez que le Premier ministre fait du dialogue avec toutes les forces politiques qui souhaitent dialoguer avec lui une priorité (…) Donc, ce n’est pas la position du gouvernement », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, lors d’un point presse après le Conseil des ministres.
Jordan Bardella offensé par les propos de François Rebsamen
Sur X, l’intéressé a rectifié ses propos en indiquant qu’il respectait chaque Français, mais qu’il ne respectait pas les idées du RN. « Je les combats », a-t-il répondu au président du Rassemblement national Jordan Bardella.
Je respecte chaque Français.
En revanche, je ne respecte pas les idées du RN. Je les combats. https://t.co/YZFiIF1VLO
— François Rebsamen (@frebsamen) 15 janvier 2025
Ce dernier s’est offusqué des propos de François Rebsamen, appelant François Bayrou à intervenir. « François Bayrou devrait rapidement rappeler à son ministre que le respect dû aux 11 millions d’électeurs français du Rassemblement national est l’une de nos principales revendications. Et les insulter est une ligne rouge qu’il vaut mieux ne pas franchir quand on fait partie d’un gouvernement minoritaire », a-t-il écrit sur X.
Le socialiste @frebsamen déclare ce soir respecter tous les mouvements politiques, « sauf le RN ».
François Bayrou devrait rapidement rappeler à son ministre que le respect dû aux 11 millions d’électeurs français du Rassemblement National est l’une de nos principales revendications.…
– Jordan Bardella (@J_Bardella) 14 janvier 2025
Cette histoire en rappelle une autre : en septembre, le RN avait obtenu de Michel Barnier qu’il recadre le ministre de l’Économie, Antoine Armand, qui avait exclu le Rassemblement national de « l’arc républicain ».