« Ce n’est pas facile d’en parler »

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En plein Movember, mois dédié à la santé masculine, le maire et président de la métropole de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a annoncé, ce mercredi 13 novembre 2024, souffrir d’un cancer.

Nicolas Mayer-Rossignol atteint d’un cancer

Celui qui est aussi numéro 2 du Parti Socialiste en a parlé publiquement lors d’une conférence de presse dédiée au soutien des agents malades de la Ville et de la Métropole.

Devant la presse, ce 13 novembre 2024, il a rappelé que cancer était « encore, à bien des égards, tabou. Cela a des conséquences sur les proches, les soignants, le milieu professionnel… (…) Ce sont des sujets assez tabous dont on ne parle pas assez. Nous devons en parler de manière plus humaine.

« C’est un sujet qui me touche personnellement, confie-t-il. « Diagnostiqué début 2022 avec une première tumeur cancéreuse de la vessie. J’ai été opéré en 2022. » Nicolas Mayer Rossignol suit alors un premier cycle d’immunothérapie. Puis, il a été de nouveau opéré en 2023. Avant une récidive en juin 2024. Il a également indiqué être suivi au CHU de Rouen. « Ce n’est pas facile de parler de la maladie (…). J’ai la chance d’être très soutenue et très aimée. »

Je vais très bien, je suis en très bonne santé sinon. Je n’ai aucune douleur autre que le traitement et les opérations. La maladie ne m’a pas amené à abandonner, à travailler moins, à m’engager moins

« L’engagement est une source d’épanouissement et c’est une forme de thérapie. Cela évite l’isolement. Cela a plutôt décuplé mon engagement», a-t-il déclaré, affirmant qu’il n’entendait pas démissionner.

Selon le maire de Rouen, la cause de ce cancer est « environnementale ». Et de préciser qu’il y a cinq fois plus de cancers de la vessie en Seine-Maritime que dans le reste de la population.

Il ne démissionnera pas

Nicolas Mayer-Rossignol a informé ses élus de la majorité de son état de santé hier soir, à l’issue du conseil métropolitain consacré aux orientations budgétaires. L’opposition a été informée dans la matinée.

Le maire veut aussi montrer que « c’est un message positif » : « Si je n’en ai pas parlé plus tôt, c’est parce que je pensais que c’était derrière moi. (…) Ce n’est pas du tout la fin du monde. »

Selon les données de Santé Publique France, un cancer de la vessie a été diagnostiqué parmi 13 074 en 2018, dont 81 % d’hommes.

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