ce morceau de France qui doit le rester”
L’EDITORIAL DU FIGARO – A 18 000 kilomètres de la métropole, là où se joue le destin du monde entre les Etats-Unis et la Chine, l’archipel occupe une position stratégique.
La Nouvelle-Calédonie porte un surnom péjoratif qui ne lui va pas bien. Le « Caillou » est cher. Il est également très convoité. Pas par l’Azerbaïdjan, qui utilise les indépendantistes kanak comme un épouvantail pour se venger du soutien de Paris à l’Arménie. Au nom de la lutte anticoloniale, la Libye de Kadhafi a fait la même chose, en entraînant quelques rebelles à la révolution. A 18 000 kilomètres de la métropole, là où se joue le destin du monde entre les Etats-Unis et la Chine, l’archipel occupe une position stratégique. Pékin, qui est déjà en train de prendre le contrôle des îles de l’arc mélanésien (Fidji, Vanuatu, Salomon…), regarde la Nouvelle-Calédonie avec les yeux de Chimène.
Au cœur de l’océan Pacifique, ce bout de France doit donc le rester. D’abord parce que c’est le souhait exprimé à plusieurs reprises par la majorité des Néo-Calédoniens, d’origine européenne, mais aussi asiatique. Un souhait partagé par une partie de sa minorité kanak, dépassée par les insurgés avec…